L’hémistiche représente la moitié du vers. On l’utilise surtout dans le cas de l’alexandrin (vers de douze syllabes), où il se trouve après la sixième syllabe.
Et je les écoutais,/assis au bord des routes
- Arthur Rimbaud
- L’hémistiche se trouve immédiatement après écoutais, ais étant la 6e syllabe.
La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème.
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<html><body><p>Dans le cas des <a href="/fr/eleves/bv/francais/le-vers-f1077#exemple-de-vers">alexandrins</a> classiques, <strong>la césure</strong> peut être au même endroit que l’hémistiche. Pour donner un rythme régulier à leurs poèmes, les auteurs plaçaient la césure au même endroit dans tous leurs vers. Il n’y avait toutefois pas de règles fixes concernant la césure, les auteurs la disposaient à leur guise, selon le sens du texte. Il y a donc plusieurs façons de diviser un vers contenant 12 syllabes.</p>
</body></html>
// = césure
Juste ciel ! // tout mon sang dans mes veines se glace. (3-9)
Ô désespoir ! // ô crime ! // ô déplorable race ! (4-2-6)
Voyage infortuné ! // Rivage malheureux (6-6)
Fallait-il approcher // de tes bords dangereux ? (6-6)
- Jean Racine