La déconfessionnalisation désigne le fait de retirer le caractère religieux des espaces communs. En d'autres mots, il s'agit de réduire l'influence de la religion.
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<html><body><p>Lorsque <span class="text-highlight--tertiary">Maurice Duplessis</span> est au pouvoir (<span class="text-highlight--primary">1944</span> à <span class="text-highlight--primary">1959</span>), l'Église est très proche de l'État. Dans le nouveau contexte d'après-guerre, avec le changement de gouvernement et le développement de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/la-consommation-de-masse-h1230">société de consommation</a>, les Québécois remettent en question la religion. L'intérêt pour les pratiques religieuses diminue. Par conséquent, le nombre de prêtres et de religieux aussi. L'influence de l'Église devient véritablement moins forte.</p>
<p>C'est dans ce contexte que l'État prend le contrôle de certains aspects traditionnellement laissés à l'Église, soit l'éducation et la santé. Plus concrètement, <span class="text-highlight--tertiary">Lesage</span> et son gouvernement entreprennent la <span class="text-highlight--secondary">déconfessionnalisation</span> des institutions telles que les hôpitaux et les écoles. Cette séparation entre l'État et l'Église s'accentue tout au long de la <span class="text-highlight--secondary">Révolution tranquille</span>.</p>
<p>L'Église demeure tout de même présente dans le milieu de l'éducation puisque des membres du clergé font partie du Conseil supérieur de l'éducation et participent à la prise de décisions. Certaines écoles privées demeurent également religieuses. Toutefois, le réseau public se déconfessionnalise.</p>
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