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<html><body><p><strong>La critique</strong> découle d'un produit culturel (film, roman, essai, disque, exposition, pièce de théâtre, etc.) dont on veut juger de la valeur. Plus spécifiquement, la critique est un <a href="/fr/eleves/bv/francais/le-texte-justificatif-f1123">texte justificatif</a> dont le but est d'inciter les lecteurs à lire ou à ne pas lire, à voir ou à ne pas voir l'oeuvre en question.</p>
</body></html>
Une critique, même courte, contient une foule d'informations qui se révèlent précieuses quand vient le temps de choisir un livre, une bande dessinée, un film, etc.
Une critique bien construite comporte très souvent deux parties :
Deux autres composantes importantes accompagnent la critique :
1. Comme la critique veut d'abord et avant tout attirer l'attention du lecteur, elle doit être accompagnée d'un titre qui doit refléter parfaitement son contenu.
2. La critique est placée sous la responsabilité d'un auteur qui manifeste sa présence, entre autres, en la signant.
La partie informative d'une critique doit être objective, c'est-à-dire exempte de jugement personnel et doit contenir des informations essentielles.
1. Pour un roman, l'auteur doit présenter, au minimum, le nom de l'auteur et le titre du roman en plus d'y ajouter d'autres renseignements (la date de parution, la maison d'édition, le public ciblé, le genre, etc.).
2. Pour un film, l'auteur présente, au minimum, le réalisateur et le titre du film et y ajoute d'autres informations qu'il a sérieusement sélectionnées (les acteurs importants jouant dans le film, le lieu de réalisation, le genre, le public ciblé, etc.).
Il faut comprendre que toute information pertinente peut contribuer à constituer cette première partie : l'origine de l'auteur ou du réalisateur, sa formation, ses influences, les prix remportés, etc.
Le scripteur doit toutefois se questionner sur la pertinence de chacun des éléments qu'il souhaite intégrer à cette partie en ayant la préoccupation de susciter l'intérêt du lecteur. Ces informations peuvent être concises et faire l'objet d'une seule phrase.
Inspiré de son court-métrage du même titre tourné en 1984, Tim Burton a littéralement ressuscité Frankenweenie, un film d’animation en noir et blanc entièrement réalisé image par image.
- Critique (extrait) du film Frankenweenie de Tim Burton
C'est la partie informative qui contient le résumé de l'oeuvre en question.
Victor Frankenstein (Charlie Tahan) est un jeune garçon introverti qui préfère de loin la solitude que lui procure le grenier de la maison familiale à la présence de ses amis. C’est d’ailleurs dans cette pièce sombre et froide qu’il réalise la plupart de ses films en 8 mm, dont le rôle principal est assuré par son adorable petit chien Sparky.
Le jour où Sparky décide de traverser la rue un peu trop rapidement, l’inévitable se produit et le chien perd la vie après s’être fait frapper de plein fouet par une voiture. Victor est en deuil. Pour la toute première fois, le jeune garçon est confronté à la mort et pas n’importe laquelle, celle de son meilleur ami.
C’est après avoir entendu sa mère affirmer : «Nous le ferions revenir si c’était possible» que Victor se remémore soudainement une expérience perpétrée par son professeur de sciences et lui vient ainsi la brillante idée de ramener son pauvre chien du royaume des morts. Et, comme par magie, ses efforts portent fruits!
- Critique (extrait) du film Frankenweenie de Tim Burton
- On privilégie le temps présent pour l'élaboration d'un résumé. Ce choix a pour effet d'alléger la lecture.
Le résumé doit en dire assez pour présenter les principaux éléments de l'intrigue, mais doit éviter d'en dire trop, ce qui ruinerait le plaisir des lecteurs à opter pour l'oeuvre dont on fait l'éloge.
Un texte qui traite d'une oeuvre n'est pas forcément critique. Pour qu'un texte soit critique, il doit d'abord et avant tout être porteur d'un jugement personnel.
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<html><body><p><strong>La partie appréciative</strong> est principalement constituée d'une <a href="/fr/eleves/bv/francais/la-sequence-argumentative-f1047">séquence argumentative</a> puisqu'elle comporte une opinion principale (l'appréciation) à partir de laquelle découleront différents arguments, chacun basé sur un aspect précis de l'oeuvre.</p>
</body></html>
Différents aspects d'un film peuvent servir à la construction de la partie appréciative.
1. le jeu des acteurs
2. la trame sonore
3. le rythme du film
4. la réalisation
5. les personnages
Une bonne critique est truffée de mots (noms, adjectifs, adverbes, verbes et autres expressions) bien choisis qui viennent appuyer le degré d'appréciation.
L’histoire de Frankenstein et de ses étranges réanimations a été exploitée à plusieurs sauces au cinéma, mais cette adaptation unique de Tim Burton est tout simplement craquante… quoiqu’un peu (trop?) triste. Même si l’univers est une fois de plus sombre et glauque, on est à des miles de son très célèbre L'Étrange Noël de monsieur Jack.
- Critique (extrait) du film Frankenweenie de Tim Burton
En plus d'être truffée de mots (noms, adjectifs, adverbes, verbes et autres expressions) bien choisis qui viennent appuyer le degré d'appréciation, une bonne critique présente des exemples concrets tirés de l'oeuvre qui soutiennent la crédibilité du jugement porté par l'auteur.
Le public rigole, moi je grogne... À en croire le métrage, les jeunes de notre génération sont foutus... Ce sont des légumes. Ils conjuguent le verbe croire « je crois, tu crois, il croite, nous croitons... » et demandent la définition du mot désormais ou encore une explication au mot autrichienne. Au son de ces incohérences, les gens de la salle (en majorité de vieux bobos parisiens) se gaussent.
Tout le film défile sur cette caricature constante. On s'apitoie sur ces pauvres professeurs qui souffrent tandis que ces jeunes passent pour des abrutis finis sans avenir. Malgré tous ces stéréotypes, on s'attache au petit prof qui s'accroche en espérant trouver une solution.
- Mélody Denturck, 20 ans (extrait de sa critique basée sur le film Entre les murs)
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<html><body><p>Des procédés stylistiques (comme des <a href="/fr/eleves/bv/francais/les-figures-de-style-f1349">figures de style</a>) divers contribuent à donner corps à l'appréciation personnelle de l'auteur.</p>
</body></html>
1. Ses films sont comme un tableau de Magritte : on peut les voir et les revoir en y trouvant toujours quelque chose de neuf.
- L'auteur compare l'aspect esthétique du film à un tableau de Magritte, peintre important du courant surréaliste du 20e siècle.
2. Suspense, finesse psychologique, chute inattendue : ne passez pas à côté de cette romancière prometteuse.
- L'auteur juxtapose une série de caractéristiques qui représentent les forces de l'oeuvre pour ensuite formuler une phrase impérative : deux procédés qui confèrent une vivacité, un rythme dynamique à la critique.
3. Les prestations de Joaquin Phoenix et de Philip Seymour Hoffman sont à ce point solides qu'elles méritent des nominations - et pourquoi pas des statuettes - aux Oscars.
- L'auteur fait usage d'un superlatif (à ce point que) afin de porter à un plus haut degré son appréciation à l'égard du jeu des acteurs.
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<html><body><p><a href="/fr/eleves/bv/francais/le-texte-argumentatif-f1110">Le texte argumentatif</a></p>
</body></html>