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h1677
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l-affirmation-des-nations-autochtones
Niveaux
Secondaire 4
Matière
Histoire
Tags
autochtones
communautés
territoire
droits
gouvernement
communautés autochtones
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Entre les années 1960 et 1970, le Québec se développe rapidement. Peu à peu, les entreprises s'intéressent aux ressources naturelles présentes dans le Nord-du-Québec et dans les régions plus éloignées. Ce faisant, ces entreprises s'approchent de plus en plus de différents territoires réservés aux Autochtones. Ces derniers, se sentant de plus en plus concernés par l'arrivée de différents groupes sur leur territoire,
réclament une reconnaissance de leurs droits ancestraux. Parmi les points les plus importants, les différentes nations autochtones revendiquent une plus grande autonomie gouvernementale ainsi qu'une reconnaissance de leurs terres ancestrales.

Titre (niveau 2)
La Loi sur les Indiens
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La Loi sur les Indiens, créée en 1876, fait des Autochtones un groupe de citoyens en marge de la population générale. Cette loi a pour objectif original d'assimiler les populations autochtones canadiennes en limitant certains de leurs droits. Néanmoins, elle propose également un statut particulier aux membres de ces communautés, ce qui leur permet d'obtenir certains avantages, par exemple, une exemption de taxes pour les membres d'une communauté habitant sur une réserve.

En 1969, Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre du Canada, désire abolir cette loi. Cette proposition aurait pour impact de faire en sorte que les Autochtones perdraient certains de leurs droits puisqu'ils n'auraient plus de statut particulier. Ainsi, le gouvernement n'aurait plus à faire d'ententes avec les communautés autochtones sur le territoire pour y utiliser les différentes ressources. Devant cette possibilité, les groupes autochtones se rassemblent afin de protester contre l'abolition de la loi. Ils désirent ainsi conserver leurs différents droits et leur statut particulier. En 1971, le gouvernement revient sur sa proposition et la Loi sur les Indiens est maintenue.

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Les droits des autochtones
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​Pierre-Elliott Trudeau (premier ministre au fédéral) et Jean Chrétien (ministre canadien des Affaires indiennes et du Nord) rencontrent des représentants des communautés autochtones. (La Presse canadienne) 
Titre (niveau 2)
L'autonomie politique
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Avec la Loi sur les Indiens, les Autochtones ont droit à un territoire, les réserves, au sein desquelles ils ont une certaine autonomie politique. Néanmoins, celle-ci est grandement limitée puisque les différentes communautés demeurent soumises au gouvernement fédéral. Graduellement, cette situation est remise en question par des nations autochtones qui se mettent à exiger davantage d'autonomie gouvernementale. Ainsi, les communautés auraient davantage de pouvoirs et ne relèveraient plus du gouvernement pour les décisions les concernant.

Afin de se faire entendre par les différents paliers de gouvernements, les nations autochtones se regroupent. Ces organisations permettent également aux communautés de mieux gérer les actions visant à mettre des pressions sur les gouvernements. C'est ainsi que des groupes tels que le Conseil national des Autochtones du Canada et l'Alliance autochtone du Québec sont créés en 1970 et 1972. Même si certains droits sont accordés par le gouvernement fédéral, la plupart des communautés n'obtiennent pas leur pleine autonomie.

Titre (niveau 2)
Le territoire et le respect des traités
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Avec la hausse de la demande des matières premières, différentes industries s'intéressent au territoire. Certains de ces territoires appartenant aux communautés autochtones, les gouvernements doivent signer des ententes avec les groupes présents. Si certains territoires sont reconnus comme appartenant à des Autochtones, d'autres sont encore non reconnus comme tels par le gouvernement. Plusieurs communautés militent alors pour faire reconnaitre ces territoires comme étant des droits ancestraux.

Titre (niveau 3)
La convention de la Baie-James et du Nord québécois
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convention
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La demande en électricité étant de plus en plus importante, Hydro-Québec décide de créer de nouveaux barrages. La société d'État se tourne vers les cours d'eau au nord de la province pour ses constructions. En 1971, elle met en branle la construction du complexe La Grande, alors qu'aucun traité n'est signé avec les populations de l'endroit. Les communautés autochtones habitant la région s'opposent alors vivement au projet, faisant valoir leurs droits ancestraux sur ce territoire.

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 projet LG-1
Titre
​Lors de cette période, le projet LG-1 sur la rivière La Grande est une source de discorde entre les nations autochtones et le gouvernement.
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Devant les pressions des groupes autochtones, le projet est temporairement arrêté en 1973. Les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral ainsi que les populations autochtones se rencontrent alors pour faire des négociations concernant le territoire. Après deux ans de négociations, la Convention de la Baie-James et du Nord québécois est signée en 1975.

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​La Convention de la Baie-James et du Nord québécois
Titre
​La Convention de la Baie-James et du Nord québécois englobe presque toute la région du Nord-du-Québec.
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Celle-ci reconnait aux Cris et aux Inuits certains droits exclusifs sur le territoire. Ainsi, ils ont maintenant des droits de chasse et de pêche sur le territoire et ils ont accès à plus d'autonomie gouvernementale. Même s'ils n'ont pas davantage d'autonomie sur le territoire, les communautés peuvent se gérer localement. De son côté, le gouvernement québécois peut exploiter les ressources forestières, minières et hydrauliques (les cours d'eau) en échange d'une compensation financière versée aux communautés autochtones. Il s'agit de la première reconnaissance officielle des droits ancestraux autochtones par les différents paliers de gouvernement.

Titre (niveau 3)
La convention du Nord-Est québécois
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La construction du barrage allant bon train, Hydro-Québec décide de créer davantage de réservoirs et de complexes sur le territoire. Ces nouvelles constructions ont un impact direct sur les Naskapis qui habitent la région. La communauté désire alors négocier avec le gouvernement tout comme les Inuits et les Cris l'ont fait précédemment. En 1978, l'entente est signée entre la nation autochtone et le gouvernement. Les Naskapis reçoivent alors une compensation financière pour l'utilisation du territoire. Ils obtiennent également l'exclusivité de chasse et de pêche sur un vaste territoire de la région.

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