Les notions abordées dans cette fiche dépassent celles qui sont vues au secondaire. Il s'agit ici d'un complément pour ceux qui sont curieux d'en savoir plus.
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<html><body><p>La situation politique, sociale et économique en France à l’aube de la Révolution française est influencée par deux facteurs : l’organisation politique des derniers siècles et la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/le-18e-siecle-siecle-des-lumieres-notions-av-h1073">philosophie des Lumières</a>. <span class="text-highlight--secondary">L’organisation politique des siècles précédents est la principale cause de la frustration vécue par plusieurs citoyens français.</span> Pour sa part, la philosophie des Lumières représente <span class="text-highlight--secondary">l’arrivée de nouvelles valeurs</span> et de nouvelles demandes dans les discours des politiciens et des gens qui s’intéressent à la politique.</p>
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On appelle Ancien Régime toutes les années de monarchie ou de féodalité qui ont précédé la Révolution française. L’Ancien Régime est donc une longue période qui s’étend du Moyen Âge au 18e siècle.
À la fin du 18e siècle, la monarchie vit une remise en question. En effet, après la monarchie absolue pratiquée par Louis XIV au 17e siècle, les successeurs ne parviennent pas à gérer la France de la même manière. Louis XV, au tout début du 18e siècle a essayé, mais sans succès.
Quelques années plus tard, Louis XVI prend le pouvoir. Son règne est marqué assez tôt par des émeutes et des manifestations d’insatisfaction. Le peuple a l’impression de payer trop d’impôts et, en raison des hivers rigoureux qui sévissent, craint la famine.
Toutefois, les coffres de l’État sont pratiquement vides et Louis XVI prend la décision de lever un nouvel impôt, ce qui soulève le mécontentement du peuple. La situation continue de s’envenimer alors que le roi refuse de partager le pouvoir avec le parlement. Les élus et la population demandaient au roi de s’inspirer de la monarchie parlementaire britannique, ce que le roi a refusé vertement. À la suite de ce refus, le roi doit maintenant réagir aux nombreuses émeutes qui font rage. Ses conseillers lui suggèrent fortement de convoquer les états généraux pour calmer la crise. Entre-temps, le parlement suspend les impôts.
Avant de présenter l’ensemble des événements de la Révolution française, il est important de préciser certaines notions liées à la politique et au pouvoir.
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<html><body><p><strong><strong>Monarchie absolue</strong></strong><br>
Dans une monarchie absolue, le roi gouverne seul au nom de la nation. Selon la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/le-18e-siecle-siecle-des-lumieres-notions-av-h1073#la-monarchie-absolue">théorie du droit divin</a>, il est le représentant de Dieu sur terre et tous les sujets sont comme ses enfants. Le roi est toutefois tenu de respecter les lois et les privilèges des sujets.</p>
<p><strong>Monarchie constitutionnelle</strong><br>
Dans une monarchie constitutionnelle, le pouvoir du roi est un peu plus limité puisqu’il se doit de respecter la Constitution.</p>
<p><strong>Constitution</strong><br>
Une constitution est un document qui regroupe l’ensemble des lois d’un État concernant les différents pouvoirs et leurs juridictions : pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire. De plus, une constitution rassemble les principes qui organisent les différentes institutions ainsi que les droits et libertés des individus. Une constitution est donc plus restrictive qu’un ensemble de lois.</p>
<p><strong>Monarchie parlementaire</strong><br>
Une monarchie parlementaire fonctionne sensiblement de la même manière que la monarchie constitutionnelle : le pouvoir du roi doit respecter les énoncés de la Constitution. De plus, dans la monarchie parlementaire, le gouvernement et le roi sont responsables devant un parlement qui regroupe des membres élus.</p>
<p><strong>République</strong><br>
Une république est un système politique dans lequel l’État doit servir le bien commun. Cette organisation s’oppose à tous les types de monarchies dans lesquels l’État peut servir principalement des intérêts privés. Dans une république, c’est le peuple qui décide et qui est souverain. Le peuple a le pouvoir d’élire un gouvernement. Ce gouvernement a alors le pouvoir pour une période prédéterminée seulement. Une république n’est pas nécessairement démocratique puisque le gouvernement peut refuser le droit de vote ou le droit de se présenter aux élections à certains groupes sociaux.</p>
<p><strong>Assemblée nationale</strong><br>
Une assemblée nationale regroupe l’ensemble des personnes élues par le peuple. Généralement, l’Assemblée nationale joue trois rôles principaux : voter les lois, contrôler l’action du gouvernement et modifier la Constitution.</p>
<p><strong>Assemblée nationale constitutive</strong><br>
Les assemblées nationales constitutives fonctionnement exactement comme une assemblée nationale, à l’exception que leurs rôles et fonctions s’appuient sur la Constitution.</p>
<p><strong>Assemblée législative</strong><br>
Une assemblée législative est celle qui est responsable d’élaborer et de voter des lois.</p>
<p id="trois-ordres"><strong>Les trois ordres</strong><br>
Les trois ordres représentent l’ensemble de la société. Cette division est issue du 11<sup>e</sup> siècle. À l’époque, les moines avaient séparé la population en trois grands groupes : le clergé, les nobles et le tiers état.</p>
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Le clergé représente tous les hommes liés à l’Église catholique alors que la noblesse représente tous ceux qui exercent le pouvoir de Dieu sur terre. La noblesse inclut donc la royauté et sa famille, les gens d’armes et tous les riches puissants.
Le tiers état
Le tiers état est, quant à lui, composé de la très grande majorité des Français. C'est un groupe très hétérogène qui réunit plusieurs catégories de gens au pouvoir et au rang social différent. En effet, on retrouve dans le tiers état des bourgeois (certains plus riches que d’autres), des boutiquiers, des artisans, des ouvriers et des paysans. Les paysans représentent environ 20 millions de personnes, au moment où la population française s’élève à environ 24 millions.
Dans l’organisation de l’Ancien Régime, le tiers état supportait pratiquement tous les impôts prélevés, en plus de la dîme à payer à l’Église, de la corvée à accomplir pour le seigneur, du cens à payer également au seigneur, etc. L’ensemble du tiers état se plaint alors de payer beaucoup trop comparativement aux autres groupes. Les bourgeois se plaignent également d’être tenus à l’écart des affaires d’État, de ne pas avoir accès aux mêmes tâches et aux mêmes responsabilités et de ne pas être représentés équitablement.
Avant la tenue des états généraux de 1789, les membres du tiers état réclamaient donc l’égalité pour les impôts, l’abolition des droits féodaux, la suppression du cens et la création d’une constitution qui garantirait le respect des droits et des libertés.
Les états généraux
Les états généraux sont les réunions convoquées par le roi. Ces réunions rassemblent tous les représentants élus des trois ordres : le clergé, la noblesse et le tiers état. C’est en accord avec les états généraux que le roi peut prendre les décisions par rapport aux impôts et aux autres aspects de la politique. Au moment où Louis XVI convoque les États généraux en 1789, ceux-ci n’ont pas été convoqués depuis 1614.
Plusieurs évènements marquants ont bouleversé la vie politique et sociale en France. La Révolution française a laissé de nombreuses traces encore présentes dans la société française actuelle.
Après les nombreuses tensions entre le roi et le peuple, Louis XVI suit les conseils qui lui sont donnés et convoque les États généraux le 5 mai 1789. Les coffres de l’État sont vides, le roi désire créer de nouveaux impôts afin de les renflouer. Il réunit donc tous les représentants élus des trois ordres à Versailles.
Rapidement, Louis XVI perd le contrôle des réunions tandis que les bourgeois dominent les autres groupes dans l’Assemblée. Tous les représentants du tiers état en profitent pour dénoncer leur minorité dans les États généraux. Malgré la présence du tiers état, celui-ci n’a pas d’impact dans le groupe face aux nobles et aux membres du clergé, et ce, même si ces deux derniers groupes ne représentent qu’une infime partie de la population.
Le 17 juin, les élus du tiers état et certains membres du clergé se réunissent seuls. Puisque ces élus représentent 96% de la population, ils décident de former ensemble la première Assemblée nationale. Cette nouvelle assemblée se réunit à nouveau contre la volonté du roi quelques jours plus tard. Ce dernier a envoyé un messager qui avait pour mission d’avertir l’Assemblée qu’elle agissait contre ses ordres. Mirabeau, l’un des militants les plus actifs de la Révolution, a renvoyé vertement le messager et l’Assemblée a continué la réunion.
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<html><body><p>C’est cette Assemblée nationale qui s’est proposée de <span class="text-highlight--secondary">rédiger une première constitution</span> qui définirait de nouvelles règles. Cette constitution avait pour modèle la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-americaine-notions-avancees-h1076#declaration-independance">Déclaration d’indépendance américaine</a>. Après la rédaction de la constitution, l’Assemblée devient de façon affirmée une <span class="text-highlight--secondary">Assemblée nationale constitutive</span>.</p>
</body></html>
Pendant ces États généraux qui ne se passent pas comme Louis XVI l’avait prévu, la population de Paris entend des rumeurs sur l’état de la situation et sur la réaction du roi. Les Parisiens s’inquiètent.
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<html><body><p>De plus en plus de gens se regroupent et ces attroupements font monter la hargne et la <span class="text-highlight--secondary">colère collective</span>. Le <span class="text-highlight--primary">14 juillet 1789</span>, la population se regroupe et <span class="text-highlight--secondary">prend subitement d’assaut la Bastille</span>. La Bastille était une forteresse située au cœur de la capitale qui datait de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/contexte-historique-de-la-renaissance-notions-ava-h1059#guerre-de-cent-ans">guerre de Cent Ans</a>.</p>
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C’est lors de cet assaut qu’il y a eu les premiers morts de la Révolution : quelques assiégeants, des invalides qui gardaient la forteresse et le gouverneur de la Bastille. En peu de temps, tout le bâtiment a été démoli. Cet évènement marque le début réel de la Révolution française, moment où le peuple participe massivement au mouvement de révolte et d’insatisfaction. La Révolution quitte les limites de la politique. Après la prise de la Bastille, quelques nobles commencent à fuir la France, dont certains membres de la famille du roi.
C’est d’ailleurs en mémoire de ce soulèvement populaire (la prise de la Bastille) que la France célèbre sa fête nationale le 14 juillet.
Une nouvelle administration se met en place à Paris. La population nomme un maire ainsi qu’un commandant de la garde nationale. Rapidement, les autres villes de France imitent la capitale et se dotent à leur tour d’une mairie dont le pouvoir est indépendant de celui du roi.
Bien que le mouvement révolutionnaire se propage partout dans les villes, la situation est bien différente dans les campagnes. Les paysans, toujours fidèles au roi, craignent la fureur des seigneurs. Plusieurs affrontements ont d’ailleurs lieu un peu partout dans les campagnes françaises. Les paysans brûlent les documents contenant les droits seigneuriaux. Certains petits seigneurs sont même battus ou tués.
Devant ces actes de plus en plus violents, les députés votent en faveur de l’abolition des droits seigneuriaux le 4 août 1789. Peu de temps après pourtant, le roi s’oppose à cette abolition, ce qui ne fait qu’augmenter la colère de la population.
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<html><body><p>Au même moment, les députés rédigent et votent en faveur de la <span class="text-highlight--secondary">Déclaration des droits de l’homme et du citoyen</span> le <span class="text-highlight--primary">26 août 1789</span>. Cette déclaration, inspirée de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-americaine-notions-avancees-h1076#declaration-independance">Déclaration d’indépendance des États-Unis</a>, proclame que tous les hommes naissent libres et égaux en droits.</p>
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À la suite du refus du roi de bannir les droits seigneuriaux, la population est indignée. Le 5 octobre, une foule de Parisiens en colère part chercher le roi à Versailles. C’est le commandant La Fayette qui réussit à convaincre le roi de quitter le château de Versailles. Il lui conseille d’aller plutôt s’installer au palais des Tuileries, au centre de Paris. En habitant au cœur de la capitale, le roi pourrait peut-être mieux dissiper la méfiance du peuple à son égard. Le 6 octobre, le roi quitte donc Versailles et s’installe au palais des Tuileries. L’Assemblée constituante le suit. Le gouvernement de France se trouve ainsi à la merci du peuple parisien.
Après des évènements aussi perturbants, l’ensemble de la population s’intéresse subitement et fortement aux affaires politiques. De nombreux journaux sont créés afin d’informer la population des plus récents évènements et aussi afin de propager les idées révolutionnaires ou contre-révolutionnaires. De plus, de nombreux clubs politiques se forment, dont le club des Jacobins qui occupera une place importante dans les évènements des années suivantes.
C’est en 1790 que l’Assemblée constituante réalise plusieurs modifications dans le fonctionnement du pays : préparation d’une constitution, création des départements administratifs (encore en fonction aujourd’hui), création d’une nouvelle unité de mesure (le mètre), instauration d’un état civil (avec mariages et divorces civils). Toutefois, les caisses de l’État sont toujours vides. Les députés proposent donc de saisir pour le bien de l’État tous les biens et toutes les terres appartenant à l’Église catholique. Plusieurs personnes s’y opposent, mais l’Assemblée réalise ce projet. En contrepartie, l’Assemblée vote également en faveur de la Constitution civile du clergé, ce qui assure un revenu pour chaque prêtre.
C’est en 1791 que le pape envoie sa réponse à propos de la Constitution du clergé, réponse qui s'avérera négative. Louis XVI, voulant éviter un conflit avec le pape et l’Église, se retire à ce moment de la Révolution et va jusqu'à utiliser son droit de veto pour arrêter l’Assemblée dans ses projets. Au cours de l’année, le roi tente de fuir et de rejoindre les gens qui lui sont fidèles, mais il est rattrapé.
Le 1er octobre 1791 est marqué par l’inauguration de la monarchie constitutionnelle : la toute première Constitution française vient d’être approuvée. Le gouvernement se dote également d’une Assemblée législative, c’est dorénavant cette Assemblée qui aura le pouvoir de créer et de signer les nouvelles lois.
Avec cette nouvelle Constitution, Louis XVI n’est plus le roi de France jouissant d’un pouvoir divin, il est le roi des Français. Il a dorénavant le pouvoir exécutif : celui de faire appliquer les lois votées par l’Assemblée législative. Il jouit toutefois encore de son droit de veto avec lequel il peut arrêter une loi même si elle a été acceptée par l’Assemblée.
La nouvelle Constitution ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de la population, beaucoup de tensions existent entre chaque groupe. La tension augmente entre le roi et l’Assemblée législative et entre l’Assemblée législative et le clergé. Ailleurs à Paris, les membres de l’Assemblée constituante ne font pas partie de l’Assemblée législative, car ils n’avaient pas eu la permission de s’inscrire aux élections.
Frustrés par cette situation, les membres de l'Assemblée constituante entretiennent l’agitation populaire dans les clubs politiques. La colère du peuple gronde encore. Cette colère atteint un point culminant le 10 août 1792 alors que la foule envahit le palais des Tuileries. Le roi et sa famille sont faits prisonniers.
C’est l’échec lamentable de la monarchie constitutionnelle et de l’Assemblée législative. Cet échec se termine par un massacre sanglant le 2 septembre. Rapidement, le gouvernement doit former une nouvelle assemblée législative : la Convention. Cette fois, les membres seront élus par un suffrage universel (seulement les hommes seront appelés à voter, les femmes n’ayant pas le droit de vote). Cette nouvelle Assemblée se réunit pour la première fois le 20 septembre et, le 21 septembre, elle proclame l’abolition de la monarchie. 1792 devient ainsi l’an 1 de la République.
L’Assemblée met également le roi en accusation en tant que traître de la Révolution. Après cette mise en accusation, deux clans opposés se forment à l’Assemblée : les Girondins et les Montagnards. Les Girondins veulent maintenir les institutions décentralisées telles qu’elles le sont depuis 1789. De leur côté, les Montagnards souhaitent instaurer une dictature. Cette dictature aurait la capacité de sauver les acquis de la Révolution en plus de pouvoir chasser les armées étrangères.
Il faut souligner que les rois étrangers gardent tous un œil sur la politique française depuis 1789. Dès 1792, tous les royaumes étrangers craignent maintenant que cette révolution ne se propage aussi dans leur territoire. Pendant les années qui vont suivre, la France va devoir composer avec les problèmes politiques internes et les menaces étrangères. C’est au cours de l’été 1792 que la France est envahie par une armée formée, entre autres, de troupes de Prusse et d'Autriche. L’armée française, ralliée autour d’un nouvel hymne, La Marseillaise, réussit à repousser les armées étrangères en dehors des frontières françaises. Aujourd’hui, La Marseillaise est encore l’hymne national de la France.
Après avoir accusé le roi, les Montagnards obtiennent sa condamnation à mort. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné sur la place publique. Le pays doit toutefois faire encore face aux menaces de plus en plus fortes des pays étrangers. Ces derniers veulent freiner les mouvements révolutionnaires et ce désir est encore plus fort depuis que le roi a été mis à mort.
Pour mieux défendre le pays, le gouvernement décide d'augmenter la puissance de l'armée de 300 000 hommes. Cette décision nuit par contre à la stabilité interne du pays et déclenche une forte révolte paysanne. Cette révolte se transformera en guerre civile : la guerre de Vendée. Celle-ci est la plus forte guerre civile de toute l’histoire de la France. Elle a causé près de 500 000 morts.
Pour calmer toutes les confrontations, le gouvernement crée un tribunal révolutionnaire avant de confier le pouvoir à Maximilien de Robespierre. Ce dernier instaure une dictature. Le calme est encore loin de revenir dans le pays. Les mois qui suivront sont marqués par des guerres menées contre les pays étrangers, des guerres internes menées contre les groupes qui ne supportent pas la dictature ainsi que par l'arrestation des Girondins et l'assassinat de Marat.
Le 17 septembre 1793, Robespierre instaure la Loi des suspects, loi qui permet d’arrêter, de juger et de guillotiner les gens sans qu’ils n’aient la possibilité de se défendre. Cette loi marque le début de la Terreur : Robespierre envoie des milliers de personnes à la guillotine. En fait, pour les 10 mois que dureront la Terreur, on estime à près de 20 000 le nombre de victimes, toutes accusées sans procès équitable. C’est pendant ce régime de terreur que Robespierre vante la déchristianisation en mettant à mort des prêtres et toutes les personnes réfractaires. Il met également à mort Marie-Antoinette (la veuve de Louis XVI).
De plus, Robespierre instaure un nouveau calendrier. Lors des années suivantes, les dates sont exprimées de deux manières puisque l’on donne celles issues du calendrier de Robespierre. Pendant ce temps, à l’étranger, plusieurs pays forment une coalition contre la France : Angleterre, Autriche, Prusse, Espagne, etc. Les Français sont battus en mars par cette coalition, ce qui affaiblit le pays.
L’année suivante s’amorce avec un bilan économique faible. Les échanges avec les pays étrangers sont en baisse constante, ce qui n’aide pas du tout l’économie à reprendre de la force. Au mois de juin, les députés se liguent contre Robespierre et ses acolytes. Le 9 thermidor (le 27 juillet), Robespierre et ses alliés sont arrêtés. Ils seront tous guillotinés le lendemain. Les survivants qui adhéraient à la vision de Robespierre sont surnommés les Thermidoriens et mettent fin à la Terreur. Au même moment, une lutte contre la coalition est organisée. À la fin du mois de juin 1794, les Français l’emportent sur les pays étrangers. Cette victoire justifie la Révolution tout en dévalorisant la Terreur et la dictature.
La fin de la Terreur et la mort de Robespierre causent une hausse des revendications. Les royalistes rêvent à la restauration de la monarchie, tandis que les Jacobins qui restent espèrent encore reprendre le pouvoir. L’Assemblée nationale doit donc réprimer les émeutes qui émergent dans ces deux groupes. De plus, l’Assemblée prépare une nouvelle constitution. Cette dernière va instaurer un nouveau régime : le Directoire.
Une nouvelle modification à l’organisation du gouvernement divise le pouvoir législatif en deux conseils. De plus, le pouvoir exécutif (qui appartenait au roi peu d’années auparavant) est assuré maintenant par un Directoire de cinq personnes. Le gouvernement entreprend la rédaction d’un code civil, lance une nouvelle monnaie (le Franc) et entreprend de rénover totalement l’enseignement. C’est à cette époque que les grandes écoles d’ingénieurs sont fondées. Les fins des guerres à l’étranger et la meilleure stabilité de la vie politique permettent une forte reprise de l’économie. De plus, les bourgeois affichent fièrement leurs nouvelles richesses. De manière générale, ces bourgeois ont acquis ces nouvelles richesses au cours de la révolution en profitant des trésors saisis à l’Église, à la noblesse et à la royauté.
Malgré la reprise économique, les coffres de l’État sont plus difficiles à renflouer. Les impôts s’avèrent insuffisants. Une proposition ressort des débats : rançonner et faire du profit avec les pays conquis. C’est à cette époque qu’un jeune général se fait connaître. C'est Napoléon Bonaparte qui s’avère être celui qui a le mieux su tirer profit des pays conquis. Il conquiert l’Italie du Nord, l’Italie centrale et il impose la paix en Autriche.
Le Directoire désire surtout s’assurer de conserver les conquêtes de la Révolution. C’est la raison pour laquelle il crée des républiques sœurs, dont le fonctionnement sera similaire à celui de la France. Ces républiques sœurs sont formées en Italie et en Suisse. Pourtant, la menace britannique plane toujours en Belgique. Cette menace se fait de plus en plus forte et la France se retrouve encore menacée de tous les côtés. À l’intérieur du pays, le Directoire doit calmer les menaces des royalistes qui veulent revenir à une monarchie. Devant toutes ces forces menaçantes, le Directoire rend la conscription obligatoire en septembre.
La population manifeste plusieurs insatisfactions. Le Directoire est prêt à faire plusieurs compromis sauf celui de revenir à la monarchie. Au même moment, des groupes de conspirateurs planifient de renverser le pouvoir, mais pour y arriver, ils doivent faire appel à une personne qui en sera capable. Ils font ainsi appel au général Bonaparte. Grâce à un coup d’État effectué les 9 et 10 novembre (18 et 19 Brumaire selon le calendrier révolutionnaire), Napoléon Bonaparte réussit à renverser le pouvoir du Directoire. Il prend le pouvoir et instaure un nouveau régime : le Consulat. Napoléon va gérer ce Consulat avec un pouvoir dictatorial.
Cet évènement est considéré comme celui qui marque la fin de la Révolution française. Pourtant, il ne marque pas la fin des années de bouleversements pour la France : 15 ans de guerre sous le pouvoir de Napoléon, retour à la monarchie et instauration de la République.
Plusieurs individus sont intervenus dans la Révolution française: Louis XVI, Necker, le marquis de La Fayette, Mirabeau, Robespierre, Marat, Danton, Saint-Just et Napoléon Bonaparte.
Louis XVI est né à Versailles en 1754. En 1770, il se marie avec Marie-Antoinette. Il devient roi de France en 1774. Pendant les premières années de son règne, il poursuit son éducation.
Très tôt, son règne est perturbé par les insatisfactions de son peuple. En 1775, il doit réagir aux émeutes de Paris et, en 1783, le peuple se soulève parce qu’il craint une famine. Lorsque le roi veut faire augmenter les impôts en 1787, le peuple est encore moins satisfait. C’est dans ce contexte qu’il convoque les États généraux. Même s’il affirmait au départ qu’il n’acceptait pas de partager le pouvoir, il s’engage, en 1789, à respecter la Constitution.
Après sa tentative de fuite, le peuple et les révolutionnaires le considèrent comme un traître. Lors de son procès, il est reconnu coupable de conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l’État, après quoi il est mis à mort.
Necker est un financier qui s’est longtemps consacré à la politique. Très tôt en carrière, il pense qu’il est nécessaire de contrôler le commerce pour protéger les pauvres. Il reprend sa carrière en finances et devient, par la suite, directeur général du Trésor royal et, plus tard, directeur général des Finances. Engagé par Louis XVI, c’est lui qui convainc le roi de convoquer les États généraux et d’accorder un nombre de députés au tiers état égal aux autres.
Juste avant la prise de la Bastille, il est renvoyé. On le rappelle plus tard et, cette fois, il s’oppose fermement à la confiscation des biens de l’Église. Après cela, il démissionne et va terminer sa vie en Suisse. Pendant ses dernières années de vie, il écrit plusieurs ouvrages dans lesquels il défend et justifie sa gestion et ses idées.
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<html><body><p>Tôt dans sa jeunesse,<span class="text-highlight--tertiary"> La Fayette</span> s’engage dans l’armée où il amorce une brillante carrière avant d’être nommé <span class="text-highlight--secondary">capitaine</span>. Il part quelques années en Amérique où il assiste à la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-americaine-notions-avancees-h1076#l-independance-americaine">Déclaration d’indépendance américaine</a>. Il devient même l’un des proches de <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-americaine-notions-avancees-h1076#georgewashington">Washington</a>. En <span class="text-highlight--primary">1779</span>, il revient en France. Il est élu député et participe aux États généraux.</p>
</body></html>
Le lendemain de la prise de la Bastille, il est nommé commandant en chef de la Garde nationale. Il invente également la cocarde tricolore, qui deviendra le symbole de la Révolution.
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<html><body><p>Ses actes après les débuts de la Révolution n’ont pas été très marquants. Par contre, il faut noter que sa popularité a grandement chuté lorsqu’il a <span class="text-highlight--secondary">tiré sur le peuple lors d’une manifestation</span>. Par la suite, il participe à la guerre contre l’Autriche pendant laquelle il est fait prisonnier. Pendant les années où <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon </span>était au pouvoir, <span class="text-highlight--tertiary">La Fayette</span> a été peu actif. Pourtant, ses activités politiques reprennent lorsqu’il participe au renversement de l’Empire et lorsqu’il est actif dans les conspirations pendant la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolutions-politiques-au-19e-siecle-notions-av-h1085#restauration">Restauration</a>.<br>
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Après un bref voyage aux États-Unis, on lui propose la présidence de la République. Il refuse et aide <span class="text-highlight--tertiary">Louis Philippe 1<sup>er</sup></span> à prendre le poste. Il est à nouveau nommé <span class="text-highlight--secondary">commandant de la Garde nationale</span> pendant la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolutions-politiques-au-19e-siecle-notions-av-h1085#monarchiejuillet">révolution bourgeoise de 1830</a>. Il est ensuite poussé à démissionner par<span class="text-highlight--tertiary"> Louis </span> <span class="text-highlight--tertiary">Philippe 1</span><sup class="text-highlight--tertiary">er</sup>, après quoi il quitte la vie politique. Il se retire chez lui et meurt en <span class="text-highlight--primary">1834</span>.</p>
</body></html>
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<html><body><p>Le comte de <span class="text-highlight--tertiary">Mirabeau </span>participe aux États généraux de <span class="text-highlight--primary">1789 </span>en tant que <span class="text-highlight--secondary">représentant du tiers état</span>. Dès le début de sa carrière politique, il est tout de suite reconnu comme un grand orateur. Au cours des États généraux, il aide à transformer le tiers état en <span class="text-highlight--secondary">Assemblée nationale </span>et il défend ardemment les droits et les libertés de la presse. Il participe aussi à la rédaction de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/histoire-des-droits-et-libertes-notions-avancee-h1074#declarationdroitshomme">Déclaration des droits de l’homme et du citoyen</a> et il est à l’origine de la création des départements en France.</p>
</body></html>
Il se montre en faveur de la perquisition des biens de l’Église et il privilégie une monarchie constitutionnelle, principe qu’il tente de concilier avec les idées de la Révolution. Le 30 janvier 1791, il est élu président de l’Assemblée nationale, mais il meurt d’une mort naturelle le 2 avril de la même année.
Maximilien de Robespierre est issu de la petite bourgeoisie et a reçu une formation d’avocat. Malgré ses origines bourgeoises, il est élu pour représenter le tiers état lors des États généraux de 1789. Rapidement pendant la Révolution, il fait connaître ses idées : il est pour le suffrage universel, la déchéance de Louis XVI, une religion civique, etc. Il devient le chef des Montagnards et, après avoir reçu le pouvoir, instaure la loi qui amorce la Terreur. Cette loi retire toute possibilité aux accusés de se défendre.
Le suffrage universel accorde le droit de vote à tous les citoyens qui ont la capacité électorale, c'est-à-dire sous certaines conditions minimales d'âge, de nationalité, etc.
Le pouvoir de Robespierre est fortement contesté : plusieurs complots sont organisés, plusieurs députés discréditent son rôle. L’Assemblée en vient même à demander et à voter en faveur de l’accusation de Robespierre. Il est arrêté, mais les gens de Paris attendent un signe de lui pour déclencher une émeute, signe qui tarde à venir, ce qui laisse suffisamment de temps aux députés pour prendre le contrôle, arrêter ceux qui soutiennent Robespierre et retrouver Robespierre lui-même en train de signer un appel à l’insurrection. Robespierre subit un procès sans interrogation et sans défense. Il est guillotiné le 28 juillet 1794. Dans les jours qui ont suivi, 80 autres partisans de Robespierre ont aussi été guillotinés.
Jean-Paul Marat est né dans un milieu modeste. Dès 1774, il se fait connaître par un pamphlet virulent dénonçant l’esclavage et l’attitude des princes face aux peuples. Il tente par la suite d’obtenir la reconnaissance de l’Académie des sciences pour quelques écrits scientifiques. Le refus de l’Académie ne fait qu’amplifier ses idées extrémistes.
Lors des États généraux de 1789, il est journaliste. Il véhicule ses idées politiques via son journal, L’Ami du peuple. Ses idées s’attaquent aux aristocrates et aux riches membres du tiers état qui savent tirer parti de toutes les situations. Après la prise de la Bastille, Marat affirme que, pour réellement couper avec le passé, il faut couper au moins 500 têtes. Marat espère une dictature suprême, c’est pourquoi il s’associe aux Montagnards.
Il ne connaîtra pas la victoire des Montagnards puisqu’il est assassiné par une jeune royaliste le 13 juillet 1793. Sa cérémonie funéraire est grandiose et tous les révolutionnaires lui rendent hommage. Marat était tellement apprécié qu’un peintre lui a rendu hommage en représentant son assassinat.
Georges-Jacques Danton est issu de la petite bourgeoisie et a étudié le droit. Il ne participe pas aux États généraux, mais il incite son comté à prendre les armes en 1789. Rapidement, il gagne en popularité dans les cercles politiques, car il est un excellent orateur. En 1791, il est élu procureur de la Commune de Paris et il favorise la Révolution des Parisiens. Il est par la suite nommé ministre de la Justice dans le Conseil exécutif provisoire.
En 1792, il est élu député de Paris. Malgré quelques différends avec Robespierre, Danton partage les mêmes convictions : il vote la mort du roi et est en faveur de la Terreur. Toutefois, il se dissocie du groupe de Robespierre. C’est pourquoi il est arrêté le 30 mars 1794 et condamné à mort. Il est guillotiné le 5 avril 1794.
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<html><body><p><span class="text-highlight--tertiary">Saint-Just</span> est le fils d’un cultivateur qui a reçu une formation en droit. Ses idées sont fortement inspirées de celles de <a href="/fr/eleves/bv/histoire/un-texte-influent-le-prince-de-machiavel-notion-h1069#machiavel">Machiavel</a>, de <a href="/fr/eleves/bv/histoire/les-philosophes-des-lumieres-notions-avancees-h1301#rousseau">Rousseau</a> et de <a href="/fr/eleves/bv/histoire/les-philosophes-des-lumieres-notions-avancees-h1301#montesquieu">Montesquieu</a>.<span class="text-highlight--secondary"> Il condamne donc la monarchie et l’aristocratie.</span> En <span class="text-highlight--primary">1791</span>, il est élu à l’Assemblée législative, mais il est trop jeune pour y séjourner. Il se rallie à <span class="text-highlight--tertiary">Robespierre</span>, à <span class="text-highlight--tertiary">Danton </span>et à <span class="text-highlight--tertiary">Marat</span>. Malgré son jeune âge, <span class="text-highlight--tertiary">Saint-Just</span> est l’un des principaux orateurs de la Convention. Il a d’ailleurs joué un rôle important dans la <span class="text-highlight--secondary">rédaction de la Constitution</span>. Il soutient <span class="text-highlight--tertiary">Robespierre</span> jusqu’au bout, ce qui lui vaut d’être guillotiné en même temps que lui, le <span class="text-highlight--primary">27 juillet 1794</span>.</p>
</body></html>
Napoléon Bonaparte a été formé dans l’armée. Pendant la Révolution, il a soutenu les Montagnards et Robespierre, mais il a réussi à se faire oublier lorsque Robespierre et ses partisans ont été exécutés. Par la suite, Bonaparte se distingue dans les combats, il fait de très bonnes campagnes de guerre et revient toujours victorieux. C’est la raison pour laquelle les groupes complotant contre le gouvernement du Directoire le choisissent pour organiser le coup d’État.
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<html><body><p>À la suite du coup d’État du 18 Brumaire, <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon </span>devient le <span class="text-highlight--secondary">Premier consul et détient seul la réalité du pouvoir</span>. L’ambition de <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon</span> ne s’arrête pas là : il se fait sacrer empereur le <span class="text-highlight--primary">2 décembre 1802</span>, et ce, sans opposition. Pendant son règne, il met en place des projets grandioses à Paris, tels que <a href="/fr/eleves/bv/geographie/paris-ville-patrimoniale-g1021#arcdetriomphe">l’Arc de Triomphe</a>. De plus, ses mesures permettent d’améliorer grandement les conditions de vie de la population. En <span class="text-highlight--primary">1812</span>, <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon </span>tente une campagne militaire en Russie, mais il échoue. En <span class="text-highlight--primary">1814</span>, la ville de Paris doit capituler et <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon</span> est envoyé en exil. Il tente un retour, mais subit un échec lamentable en <span class="text-highlight--primary">1815 </span>à <span class="text-highlight--secondary">Waterloo</span>. Il se retire et meurt en <span class="text-highlight--primary">1821</span>.</p>
</body></html>
Plusieurs évènements se sont succédé à un rythme fou pendant la Révolution françaiseet plusieurs d'entre eux ont eu des répercussions importantes sur la vie des Français.
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<html><body><ul>
<li>Les Français ont acqu is la <span class="text-highlight--secondary">liberté de pensée et de religion</span>.</li>
<li><span class="text-highlight--secondary">Les privilèges accordés aux nobles ont été abolis.</span></li>
<li>La France s’est dotée de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/histoire-des-droits-et-libertes-notions-avancee-h1074#declarationdroitshomme">Déclaration des droits de l’homme et du citoyen</a>.</li>
<li><span class="text-highlight--secondary">Les départements ont été créés</span>, facilitant l'administration du pays.</li>
<li>Les Français ont instauré un <span class="text-highlight--secondary">nouveau régime démocratique</span>.</li>
<li><span class="text-highlight--secondary">La bourgeoisie profite des élections et </span> <span class="text-highlight--secondary">s’enrichit</span>.</li>
</ul>
</body></html>
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<html><body><ul>
<li>La Révolution a causé des <span class="text-highlight--secondary">guerres</span> qui ont duré entre <span class="text-highlight--primary">1792 </span>et <span class="text-highlight--primary">1815 </span>et qui ont engendré environ 1 million de morts.</li>
<li>La Révolution a dégénéré dans des <span class="text-highlight--secondary">dictatures sanglantes</span> (<span class="text-highlight--tertiary">Robespierre</span> et <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon</span>).</li>
<li>Plus de 20 000 personnes ont été guillotinées.</li>
<li><span class="text-highlight--secondary">Les guerres civiles</span>, dont la guerre de Vendée, ont fait 150 000 victimes.</li>
<li>Les révolutionnaires ont été de grands obstacles à l’Église catholique, allant même jusqu’à <span class="text-highlight--secondary">interdire le culte</span>.</li>
<li><span class="text-highlight--secondary">La noblesse a été persécutée</span>, plusieurs individus ont dû s’exiler.</li>
<li>Le peuple n’a rien gagné dans cette révolution, <span class="text-highlight--secondary">seule la bourgeoisie a amélioré sa condition</span>. Le peuple a même le sentiment d’avoir été trompé et berné.</li>
<li><a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolutions-politiques-au-19e-siecle-notions-av-h1085">Plusieurs autres soulèvements populaires ont succédé à la Révolution française</a> : <span class="text-highlight--primary">1830</span>, <span class="text-highlight--primary">1848</span>, <span class="text-highlight--primary">1870</span>, <span class="text-highlight--primary">1936</span> et <span class="text-highlight--primary">1968</span>.</li>
</ul>
</body></html>