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Un territoire doit rassembler un ensemble de facteurs pour permettre à l’agriculture de s’y développer. On peut rassembler ces facteurs en 2 grands groupes :
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les facteurs naturels;
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les facteurs humains.
| Les facteurs naturels | |
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Le climat |
Le climat d’un territoire influence les températures et les précipitations. Le niveau d’élévation (l’altitude) d’un territoire a un impact sur son climat. En général, les températures et les précipitations doivent être relativement élevées afin de faire pousser les plantes. |
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Les sources d’eau |
Les plantes et les cultures ont besoin d’eau pour pousser. Parfois, les précipitations ne sont pas suffisantes afin de permettre l’agriculture. Dans ces cas-là, avoir une source d’eau à proximité permet de faire de l’irrigation. |
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La saison végétative |
La saison végétative est la période de l’année où les conditions météorologiques permettent aux plantes de pousser sur un territoire. Plus cette saison est longue, plus il sera facile de développer l’agriculture sur ce territoire. |
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Les sols |
L’agriculture nécessite des sols fertiles et riches en nutriments afin de faire pousser les cultures. |
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Le relief |
Les territoires agricoles se trouvent habituellement dans des plaines ou des vallées. |
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Les précipitations sont des chutes d’eau qui proviennent de l’atmosphère. Elles peuvent tomber sous forme de pluie, de neige, de grêle, etc.
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L’irrigation est l’action d’arroser les terres lorsque les précipitations sont insuffisantes.
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La saison végétative est la période où la température est plus élevée que 5 degrés Celsius durant plus de 100 jours, ce qui permet l’agriculture.
| Les facteurs humains | |
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La main-d’œuvre |
Des travailleurs et des travailleuses sont nécessaires afin de faire fonctionner une exploitation agricole. Être près de la main-d’œuvre peut donc faciliter le développement et l’exploitation du territoire agricole. |
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Les consommateurs |
La proximité des consommateurs et des consommatrices est un avantage au moment de la mise en marché des produits agricoles. |
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Les infrastructures |
Différentes infrastructures sont nécessaires afin d’aménager un territoire agricole. Les infrastructures varient selon le type d’exploitation agricole. Lors de la mise en marché, des infrastructures de transport sont nécessaires. |
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La main-d’œuvre représente l’ensemble des travailleurs et des travailleuses d’une industrie, d’une entreprise, d’une région ou d’un pays.
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Une exploitation agricole est une entreprise qui cultive des végétaux ou fait de l’élevage dans le but de vendre des produits.
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La mise en marché désigne l’ensemble des opérations nécessaires à la vente de produits aux consommateurs et aux consommatrices (comme la transformation, l’emballage, la distribution, etc.).
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Une infrastructure est une construction ou un ensemble de constructions humaines (routes, ponts, bâtiments, aqueducs, etc.) qui permettent d’aménager un territoire.
Les aménagements et les infrastructures d’un territoire agricole varient en fonction de plusieurs éléments différents.
Les facteurs naturels d’un territoire, comme le climat ou les précipitations, influencent beaucoup ce qui est nécessaire comme aménagement afin de pratiquer l’agriculture sur ce territoire.
Aux endroits dans le monde où les précipitations sont irrégulières ou insuffisantes, on utilise différentes techniques d’irrigation pour arroser les champs.
Source : Ani Fathudin, Shutterstock.com
Certaines infrastructures plus particulières sont nécessaires selon ce qui est cultivé ou élevé.
Les fermes laitières doivent aménager des étables pour abriter les vaches ainsi que des réservoirs pour le lait qui est produit.
Les fermes maraichères aménagent des terres pour faire pousser des fruits et légumes ou aménagent un verger pour leurs fruits. Elles nécessitent également des infrastructures pour l’irrigation si les précipitations ne sont pas assez régulières ou encore des infrastructures pour protéger les plantes contre le froid.
Source : ESOlex, Shutterstock.com
Les fermes acéricoles sont situées dans des forêts composées principalement d’érables à sucre. Elles ont des infrastructures pour récolter la sève des érables (l’eau d’érable) et l’acheminer à un bâtiment où elle est transformée en sirop d’érable.
Les tuyaux sont connectés aux érables. Ils transportent la sève d’érable jusqu’à un réservoir.
Source : Barisev Roman, Shutterstock.com
Les aménagements et les infrastructures d’un territoire agricole varient également selon le type d’agriculture (de subsistance ou commercial) et le mode de culture (intensif ou extensif).
Le type d’agriculture varie selon le but recherché par la culture. La production agricole vise-t-elle à nourrir l’agriculteur et sa famille ou est-elle destinée à la vente?
Le mode de culture est la manière dont l’agriculture est pratiquée. Cherche-t-on à maximiser la production ou veut-on travailler avec la productivité naturelle des sols?
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L’agriculture de subsistance est un type d’agriculture dont le but principal est de répondre aux besoins alimentaires de base des agriculteurs et de leur famille.
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L’agriculture commerciale est un type d’agriculture dont la production est destinée à la vente.
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Le mode de culture extensif est un type d’agriculture dont les rendements sont peu élevés, puisque son but n’est pas l’atteinte d’une productivité maximale.
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Le mode de culture intensif est un type d’agriculture qui cherche à maximiser la production de nourriture grâce à la mécanisation et à l’utilisation d’engrais et de pesticides.
Comme l’agriculture de subsistance est réalisée par les agriculteurs et les agricultrices pour les besoins de leur famille, les aménagements sont faits à plus petite échelle et selon les moyens de la famille.
La surface occupée pour une agriculture de subsistance est relativement petite. Les techniques et les équipements agricoles sont simples.
Source : Cacio Murilo, Shutterstock.com
Ce qui est produit grâce à l’agriculture commerciale est destiné à la vente, que ce soit à un niveau plus local ou encore pour les marchés internationaux. C’est la base de l’industrie agroalimentaire.
L’agriculture commerciale produit une grande variété de cultures et d’animaux d’élevage. Certaines fermes se spécialisent dans la production de céréales comme le blé. D’autres font la production de légumes, de fruits ou encore l’élevage d’animaux comme des porcs, des chèvres ou des moutons. Selon ce qui est produit, les fermes ont besoin d’infrastructures différentes. En voici quelques exemples :
Une ferme qui cultive du grain a besoin de silos à grain pour stocker sa récolte.
Source : Nikifor Todorov, Shutterstock.com
Les fermes d’élevage ont des étables pour abriter les animaux. Elles peuvent être de très grande dimension.
Source : Pressmaster, Shutterstock.com
Des serres sont utilisées pour cultiver une grande variété de fruits et de légumes. En donnant des conditions stables, les serres permettent de faire de la culture peu importe les conditions à l’extérieur.
Source : mihalec, Shutterstock.com
L’agriculture commerciale regroupe 2 modes de culture :
Le mode de culture extensif
Dans le mode de culture extensif, la production est réalisée avec les ressources naturelles du territoire. Elle ne vise pas une aussi grande productivité que le mode de culture intensif.
Le mode de culture intensif
Le mode de culture intensif cherche à augmenter le plus possible la production sur une surface donnée. Pour y arriver, diverses méthodes sont utilisées comme l’application d’engrais chimique ou de pesticides ou encore l’utilisation d’équipement mécanisé. L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) est une autre manière d’augmenter la production en créant des plantes qui sont plus résistantes aux basses températures, à la sècheresse, aux insectes ou encore aux herbicides.
Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont les gènes ont été modifiés par l’humain. Un épi de maïs dont les gènes ont été modifiés pour le rendre plus gouteux ou plus résistant au froid est un exemple d’OGM.
L’élevage extensif de bœuf utilise de grands champs où les troupeaux trouvent leur nourriture.
Source : alex rodrigo brondani, Shutterstock.com
L’élevage intensif de bœuf regroupe un plus grand nombre d’individus dans des espaces plus petits. Comme le lieu ne peut pas répondre aux besoins en nourriture des bœufs, de la nourriture doit être produite et apportée de l’extérieur.
Source : miguel miiti shiota, Shutterstock.com
L’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques ni d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Dans les élevages biologiques, les agriculteur(-trice)s n’utilisent pas d’hormones de croissance et gardent au minimum l’utilisation d’antibiotiques. Ils nourrissent leurs animaux avec de la moulée ou du fourrage (de l’herbe) également biologiques.
Les fermes qui pratiquent l’agriculture biologique le font dans le but de mieux respecter la nature et de protéger la santé des populations. L’agriculture biologique est règlementée par plusieurs organismes.
L’agriculture durable est moins règlementée. Elle cherche également à être respectueuse de l’environnement et de la santé des populations. Elle respecte les principes du développement durable. Elle regroupe de nombreuses pratiques pour assurer la santé des sols et s’assurer de la viabilité de l’agriculture à long terme. Elle peut utiliser, entre autres, des pratiques issues de l’agriculture biologique.
Le développement durable est le principe selon lequel une société doit se développer en assurant la même qualité de vie que la sienne aux générations futures.
L’industrie agroalimentaire est l’ensemble des activités de production, de transformation et de distribution des produits agricoles destinés à la consommation.
L’industrie agroalimentaire englobe l’ensemble des activités liées à la commercialisation des produits agricoles destinés à l’alimentation. Ces activités incluent :
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la production;
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la mise en marché, qui englobe la transformation et la distribution (emballage des produits, publicité, etc.).
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Les étapes de l’industrie agroalimentaire |
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La production |
 Des pommes dans un verger Source : imageBROKER.com, Shutterstock.com |
La production se fait dans le territoire agricole. Ce peut être de produire des œufs, de faire pousser des pommes ou encore d’élever des bœufs. |
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La transformation |
 Le blé est transformé en farine puis en pain Source : Nanderdewijk, Shutterstock.com |
Certaines productions agricoles sont vendues aux consommateurs et consommatrices sans transformation. C’est le cas, par exemple, des pommes vendues telles quelles. D’autres productions sont dédiées à la transformation, comme du blé transformé en farine pour faire du pain. L’étape de la transformation inclut aussi l’emballage des produits. |
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La distribution |
 Une fois emballées, les tomates sont mises dans un camion pour le transport. Source : Alexey_Rezvykh, Shutterstock.com |
La distribution a pour but d’amener les produits agricoles vers les consommateur(-trice)s. Les produits sont alors transportés vers les épiceries et les restaurants. Ils peuvent aussi être exportés vers un autre pays. |
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