Le commerce des fourrures amène les Français à entrer constamment en contact avec les Autochtones. Ces contacts auront des répercussions importantes dans la vie des Français, mais également dans la vie des Autochtones.
L'acculturation est un phénomène social qui se produit lorsqu'un groupe de personnes adopte totalement ou en partie la culture d'un autre groupe de personnes.
Tout au long du Régime français, les Autochtones font du commerce avec les Français dans le but d'obtenir des produits européens qui leur sont très utiles. Ces objets, notamment des outils et des vêtements, prennent peu à peu une place importante dans le quotidien des Autochtones, si bien que ces derniers ne peuvent plus s'en passer.

Or, pour se procurer davantage de ces biens européens, les Autochtones doivent accumuler des fourrures afin d'en faire l'échange avec les Européens. Certaines nations autochtones en viennent à modifier leur mode de vie traditionnel afin de chasser davantage d'animaux à fourrure. On peut alors dire que ces contacts fréquents avec les Européens ont engendré une certaine acculturation des nations autochtones.

Les missionnaires tentent également d'acculturer les nations autochtones en les incitant à se convertir à la religion catholique et à adopter le mode de vie des Français.
Le métissage est l'union de deux individus d'origine ethnique différente. Les enfants issus de cette union sont appelés des Métis.
Les différentes relations existant entre les Français et les Autochtones mènent à plusieurs unions entre des Français et des femmes autochtones. Par exemple, plusieurs coureurs des bois, travaillant de concert avec les Autochtones et vivant auprès d'eux, prennent pour épouse une femme des Premières Nations.

Les enfants issus de ces unions, les Métis, vivent auprès des Autochtones et s'approprient leur culture en majeure partie, ce qui les différencie des Canadiens.
Les contacts entre les Européens et les populations autochtones éprouvent durement ces dernières. En effet, outre les conflits et les guerres engendrés par le commerce des fourrures, les maladies amenées par les Européens sont souvent mortelles pour les Autochtones. Une partie importante de la population des Premières nations sera décimée en raison de ce choc microbien.
