Les notions abordées dans cette fiche dépassent celles qui sont vues au secondaire. Il s'agit ici d'un complément pour ceux qui sont curieux d'en savoir plus.
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<html><body><p>Après la création d’une <a href="/fr/eleves/bv/histoire/les-conquetes-de-l-angleterre-en-amerique-notio-h1300">première colonie de peuplement en 1608</a> en <span class="text-highlight--secondary">Virginie</span>, 12 autres colonies britanniques ont vu le jour en Amérique du Nord. Toutes ces colonies ont été peuplées principalement par des immigrants qui quittaient l’Europe pour des <span class="text-highlight--secondary">motifs religieux</span>. En effet, après la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/impacts-de-l-humanisme-sur-la-societe-les-scien-h1062#reforme">Réforme</a>, les pratiquants des nouvelles religions étaient souvent persécutés. C’est pourquoi ils décidaient d'aller vivre sur le nouveau continent.</p>
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Les Treize colonies
Les Treize colonies se divisent en trois grandes régions dans lesquelles le mode de vie est assez similaire.
Les colonies du nord, aussi appelées les colonies de la Nouvelle-Angleterre, regroupent le Massachusetts, le Connecticut, le Rhode Island et le New Hampshire. Ces colonies sont marquées par une forte tradition puritaine. Les principales activités économiques sont l’agriculture et la pêche. La ville de Boston a également une forte activité commerciale et regroupe environ 20 000 habitants.
La ville de Boston à la fin du 18e siècle
Les colonies du centre sont celles de New York, du New Jersey, du Delaware et de la Pennsylvanie. La population de ces colonies est composée de plusieurs groupes d’immigrants : Britanniques, Suédois, Allemands et Hollandais. Le port de New York vit un essor considérable avec ses 16 000 habitants. La ville la plus peuplée de cette région est pourtant Philadelphie avec ses 25 000 habitants, ce qui en fait également la ville la plus peuplée des Treize colonies.
Le port de Philadelphie au 18e siècle
Les colonies du sud sont le Maryland, la Virginie, la Caroline du Nord et la Caroline du Sud. Ces colonies vivent principalement des plantations de tabac, de coton et de riz. La population est composée de riches propriétaires de plantations et d’esclaves.
À cette époque, chaque colonie est administrée par un gouverneur nommé par le roi d’Angleterre, à l’exception de quelques colonies qui se considèrent autonomes. Ces colonies (Pennsylvanie, Connecticut, Rhode Island, Maryland) élisent des assemblées qui gèrent leur territoire.
La vie sociale est marquée par de nombreuses sociétés philosophiques. Les intellectuels américains partagent les idées des Lumières. Cette forte vie intellectuelle explique la création rapide de nombreuses universités sur le territoire des Treize colonies : l’université de Harvard (fondée en 1616), l’université de Yale (en 1716) et l’université de Princeton (en 1746).
L’université Harvard au 17esiècle
La Grande-Bretagne a mené une longue guerre avec la France jusqu’en 1763. C’est à la fin de cette guerre que la Grande-Bretagne prend possession du territoire de la Nouvelle-France.
Le territoire conquis en 1763
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<html><body><p>Les colons américains voient une issue positive à cette grande victoire: ils vont enfin pouvoir <span class="text-highlight--secondary">étendre leur territoire plus à l’ouest</span>.<br>
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Du côté de la couronne d’Angleterre, <span class="text-highlight--secondary">le roi juge que cette guerre a coûté très cher</span>. En effet, la couronne n’a plus beaucoup d’argent. Pour pallier la situation, le roi va adopter une attitude beaucoup plus rigide par rapport aux impôts: selon lui, <span class="text-highlight--secondary">c’est la population des colonies qui devra assumer les frais de la guerre grâce aux taxes imposées</span> sur le thé, le vin, le sucre, la mélasse et les journaux.<br>
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Les conséquences de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/la-vie-dans-la-province-de-quebec-1760-1791-h1156">guerre de Sept Ans</a> ne sont pas toutes à l’avantage des colonies britanniques. Seuls les généraux anglais reçoivent la gloire et seuls les négociants fortunés voient leurs richesses augmenter. <span class="text-highlight--secondary">Pour le peuple américain, c’est l’effondrement de l’économie et le chômage pour les plus pauvres.</span></p>
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Les colons vivent leur première frustration lorsque l'Angleterre décide de conserver toutes les nouvelles terres acquises. L’expansion vers l’ouest ne pourra pas se faire, car le roi interdit aux colons de s’installer dans le territoire conquis.
Après cette déception, les colons refusent de payer toute nouvelle taxe. Ils ne veulent payer que les taxes créées par leurs propres assemblées et leurs propres représentants. Ils refusent ainsi de payer toute taxe en faveur d’un parlement dans lequel il n’y a aucun de leurs représentants. Les colons s’appuient sur la phrase suivante : No taxation without representation.
Le 1er septembre 1763, c’est la Loi sur la monnaie qui entre en application. Cette nouvelle loi empêche d'émettre du papier-monnaie. Cette décision prive les colonies d’assurer une économie plus stable. Le 24 mars 1765, le roi met en application la Loi sur le cantonnement. Cette loi ordonne au peuple américain d’assurer un logement aux soldats. Cependant, aux yeux des colons américains, 10 000 soldats à loger en temps de paix est considérable. Pendant la même période, plusieurs autres lois sont votées afin de hausser les impôts. La couronne britannique a toujours le même but en tête : augmenter les revenus afin de diminuer la dette.
Les nouvelles taxes créées entre 1763 et 1767 ne font qu’augmenter la frustration des colons. Sentant la tension monter, le roi fait renforcer les troupes sur le territoire des colonies, ce qui contribue à faire grimper encore plus la tension.
Cette tension continue de grimper jusqu’au 5 mars 1770. Cette journée est marquée par une manifestation se terminant avec un bilan de 5 morts. Cet évènement est également nommé le massacre de Boston.
Le massacre de Boston
En 1773, la Grande-Bretagne désire sauver la Compagnie des Indes orientales qui connaît aussi des difficultés financières. Pour y parvenir, les taxes sont levées sur le thé en provenance de cette compagnie. Les colons voient là un geste de concurrence déloyale face aux autres thés.
C’est pour montrer leur mécontentement que les colons décident de passer à l’acte. Dans la nuit du 16 décembre 1773, c’est le Boston Tea Party. Un groupe de 50 patriotes déguisés en Autochtones prend possession d’un navire de la Compagnie des Indes orientales. Les insurgés embarquent dans le navire et jettent toute la cargaison de thé à la mer.
Face à cet évènement inattendu, Londres décide d’augmenter radicalement la présence de l'armée au Massachusetts. De leur côté, les colons du Massachusetts forment plusieurs milices et demandent aux autres colonies de se rallier à leur cause.
Le roi décide également de fermer le port de Boston jusqu’à ce que la colonie rembourse totalement le thé jeté à la mer. Malgré le fait que toutes les colonies se rallient à la cause du Massachusetts, le roi refuse de leur accorder une plus grande autonomie. Loin de favoriser la cause du roi, cette décision fait en sorte que les colons les plus modérés se joignent à la cause des plus radicaux.
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<html><body><p>Le parlement britannique prend des mesures pour contrer les tendances autonomistes qui se manifestent de plus en plus fortement dans les colonies. Le <span class="text-highlight--primary">20 mai 1774</span>, la Grande-Bretagne signe <a href="/fr/eleves/bv/histoire/l-acte-de-quebec-et-la-revolution-americaine-h1159">l’Acte de Québec</a>. Cette nouvelle proposition divise autrement le territoire américain en accordant un plus grand territoire à la <em class="text-highlight--secondary">Province of Quebec</em>.</p>
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La division du territoire après l’Acte de Québec
Les colons américains n’acceptent pas du tout cette décision puisque New York va perdre la possibilité de contrôler le commerce des Grands Lacs au profit de Montréal. Les colons refusent catégoriquement l’intervention britannique qui les empêche de protéger leurs intérêts commerciaux. Selon eux, la métropole nuit à l’expansion de la Nouvelle-Angleterre. De plus, malgré les tensions qui augmentaient continuellement, la Nouvelle-Angleterre servait encore de base militaire à sa métropole.
Le 5 septembre 1774, c’est l’ouverture du tout premier Congrès continental à Philadelphie. Ce congrès est constitué des 51 représentants des colonies. C’est lors de ce congrès que les membres entreprennent la rédaction d’une Déclaration de droits. Celle-ci se pose davantage contre le parlement britannique que contre le pouvoir du roi. Cette déclaration proclame principalement le droit des colonies de légiférer. C’est également au cours de ce congrès que les Treize colonies décident de s’unir.
Cette déclaration n’adoucit toutefois pas les relations entre les colonies et leur métropole. Les patriotes sont de plus en plus nombreux et se font de plus en plus entendre. La guerre contre la métropole se prépare. Des groupes d’insurgés réussissent à rassembler des armes et de la poudre à canon à Concord. Les Anglais sur le territoire agissent et décident de mettre en état d'arrestation Adams et Hancock, deux insurgés membres du Congrès. Ces deux patriotes fuient et trouvent refuge à Lexington.
Le 18 avril 1775, en soirée, un groupe de 700 hommes marchent vers Concord. Leur but est d’arrêter les deux insurgés recherchés et de détruire les réserves d’armes et de munitions. Les gens de Concord apprennent la nouvelle suffisamment tôt pour avoir le temps de déplacer leurs munitions.
La bataille de Concord et de Lexington
Au lever du jour, le 19 avril 1775, ont lieu les premiers échanges de tirs entre les insurgés et l’armée britannique. La milice américaine est obligée de battre en retraite. La bataille se déplace vers Lexington où la milice américaine trouvera de nouveaux renforts. Les Anglais devront se replier vers Boston. C’est la victoire américaine qui clôt la bataille de Concord, qui est considérée comme le début de la guerre d’Indépendance.
La guerre d’Indépendance se poursuit
Pendant quelque temps, les combats se poursuivent entre les patriotes et l’armée britannique. Les Britanniques évacuent Boston le 17 mars 1776 sous la pression des miliciens. Ces miliciens sont alors sous le commandement de George Washington.
La Déclaration d’indépendance
Le 4 juillet 1776 est marqué par un évènement important dans l’histoire américaine : le Congrès adopte la Déclaration d’indépendance. Cette déclaration est considérée comme l’acte constitutif des États-Unis et marque aussi la rupture définitive avec la Grande-Bretagne.
Les effectifs de chaque camp
La Grande-Bretagne réussit à envoyer jusqu’à 40 000 hommes en même temps pour combattre contre les patriotes. Les Britanniques peuvent également compter sur l’appui des soldats en provenance du Canada.
De son côté, George Washington ne réussit qu’à rallier un maximum de 20 000 hommes qui ne sont pas formés comme les soldats. L’armée de Washington est toutefois aidée par la force patriotique et la volonté de triompher. De plus, les patriotes américains ont une meilleure connaissance du territoire, ce qui va les aider lors des combats.
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<html><body><h4>L’alliance avec la France</h4>
<p>Sollicitée par les patriotes, la France voit dans cette guerre une occasion de prendre sa revanche sur la Grande-Bretagne. Le traité du <span class="text-highlight--primary">6 février 1778</span> assure des relations commerciales et amicales entre la France et les États-Unis et assure également <span class="text-highlight--secondary">l’alliance militaire</span>. <span class="text-highlight--secondary">La France va ainsi aider les États-Unis grâce à la marine et les navires français et grâce aux capitaux qu'elle va investir.</span> Le <span class="text-highlight--tertiary">marquis de La Fayette</span> va d’ailleurs partir aux États-Unis, où il va obtenir le titre de <span class="text-highlight--secondary">major-général</span> auprès de <span class="text-highlight--tertiary">Washington</span>. Pour la France, cette guerre est perçue comme le combat de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/le-18e-siecle-siecle-des-lumieres-notions-av-h1073#contexte-philosophique">philosophie des Lumières</a>.</p>
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Grâce au renforcement de l'armée obtenu par cette alliance, les Britanniques doivent se retirer de Philadelphie. L’armée britannique abandonne les combats dans les colonies du nord et du centre. Tous les combats qui vont suivre vont se concentrer dans les colonies du sud où les Britanniques l’emporteront facilement. <span class="text-highlight--secondary">La guerre d’Indépendance se termine grâce à la bataille de Yorktown</span> en <span class="text-highlight--primary">octobre 1781</span>. L’alliance franco-américaine remporte la guerre grâce à la puissance de la flotte.</p>
</body></html>
Bataille de Yorktown
L’Indépendance américaine a été reconnue officiellement le 3 septembre 1783 avec le traité de Paris. John Adams et Benjamin Franklin signent le traité au nom des États-Unis.
Le texte reconnaît l’indépendance américaine et le nouveau pays : les États-Unis d’Amérique. Outre l’indépendance, ce traité reconnaît l’expansion du territoire, établit les frontières avec le Canada et confère des droits de pêche au large de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse. Toutefois, par ce traité, les Américains reconnaissent aussi les dettes qu’ils doivent rembourser et offrent l’amnistie aux loyalistes (ceux qui demeuraient fidèles à la couronne britannique) en leur permettant de s’installer dans les autres colonies.
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<html><body><p>La guerre d’Indépendance laisse la France dans une <span class="text-highlight--secondary">forte crise financière</span>. C’est cette crise financière qui cause la convocation des <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-francaise-notions-avancees-h1075#etatsgeneraux">états généraux</a> et qui mène à la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-francaise-notions-avancees-h1075">Révolution française</a>.<br>
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La France aurait pu s’attendre à devenir un partenaire financier et commercial important des États-Unis et à obtenir de l’aide pour reconquérir la Nouvelle-France. Dans les deux cas,<span class="text-highlight--secondary"> la France a vu ses ambitions déçues puisque les États-Unis reprennent les relations commerciales avec la Grande-Bretagne</span> et que <span class="text-highlight--tertiary">George Washington </span>désire évincer les puissances coloniales en Amérique.<br>
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De plus, les Américains n’ont pas apporté l’aide financière qui aurait aidé les Français à rembourser la dette. <span class="text-highlight--secondary">Les relations entre la France et les États-Unis se sont dégradées</span> un peu plus pendant les années de <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-francaise-notions-avancees-h1075#terreur">Terreur</a>.</p>
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La Constitution a été établie après la Déclaration d’indépendance. Après la guerre, les États-Unis vivent une situation difficile. Le gouvernement en place n’a qu’une très faible autorité sur les États. Certains d'entre eux refusent de payer l’armée et de rembourser les dettes tandis que certains autres souhaitent la formation d’un gouvernement central.
Le Congrès convoque une convention constitutionnelle où chaque état devait envoyer un représentant. La Convention constitutionnelle commence en mai 1787 à Philadelphie et elle est présidée par George Washington.
Le but de cette rencontre est de trouver des compromis entre ceux qui sont en faveur d’un gouvernement central et ceux qui désirent que chaque État ait plus d’autonomie. La Constitution entre en vigueur le 17 septembre 1787 et met en place un pouvoir fédéral. En fait, les pouvoirs gouvernementaux sont répartis entre le gouvernement fédéral et le gouvernement de chaque État. De plus, il y a une séparation des pouvoirs selon la proposition de Montesquieu (exécutif, législatif et judiciaire).
Le fonctionnement du gouvernement fédéral assure une représentation égale au Sénat (2 sièges par État) et une représentation proportionnelle dans la Chambre des représentants. Le gouvernement doit aussi gérer le commerce extérieur, la défense, la politique extérieure et les relations entre les États. Chaque État conserve sa souveraineté grâce aux pouvoirs suivants : voix au congrès, droit de déclarer la guerre, droit de nommer un ambassadeur, droit de créer la monnaie, droit de régler les relations avec les Autochtones et droit de régler les relations avec les autres États.
En 1787, la Constitution américaine parle au nom du peuple américain. Toutefois, il faut savoir quel sens cette constitution donne au mot peuple. Le peuple américain exclut toutes les femmes, les Noirs, les Autochtones et les serviteurs. Aux yeux des rédacteurs de la Constitution, celle-ci met en valeur les notions de démocratie et d’égalité. Il faut préciser que ces rédacteurs étaient les 55 hommes les plus riches de toute la Nouvelle-Angleterre. Selon eux, l’esclavage est un mal nécessaire.
La Constitution représente un moyen pour eux de protéger leurs intérêts en légalisant les conditions sociales inférieures des Autochtones, des Noirs et des femmes. De plus, elle n’implique pas nécessairement un suffrage universel pour élire les représentants et le président.
La gestion des affaires publiques peut seulement être assurée par ceux qui ont des richesses, une bonne éducation et une tradition familiale. Il en va de même pour le droit de vote : seuls ceux qui sont propriétaires peuvent exercer leur droit de vote. Pour ces riches américains, il faut se méfier du peuple.
Tous les premiers textes liés à l’Indépendance américaine ont été écrits en français, en anglais et en allemand. Toutefois, la notion de la langue nationale n’avait jamais été abordée, ce qui a causé quelques tensions linguistiques. Pour les dirigeants, l’anglais allait s’imposer comme langue nationale sans avoir à proclamer de langue officielle. La Constitution a été rédigée uniquement en anglais, ce qui a mis fin aux tergiversations en matière de langue officielle des États-Unis.
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<html><body><p><span class="text-highlight--tertiary">George III</span> a débuté son règne dès <span class="text-highlight--primary">1760</span>. Son long règne est marqué par des mutations économiques, sociales et religieuses, la guerre d’Indépendance, la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-francaise-notions-avancees-h1075">Révolution française</a> et l’Empire de <span class="text-highlight--tertiary">Napoléon</span>.</p>
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George III
Né en Grande-Bretagne, George III est fortement influencé par la formation de sa mère à la cour allemande. Cette influence en fait un roi très autoritaire. C’est ce caractère autoritaire qui va causer quelques frictions, de vives réactions, voire des crises majeures. La guerre d’Indépendance est d’ailleurs provoquée par l’intransigeance du roi et ses exigences face aux colons. Plus tard, George III perd lentement la raison et c’est son fils qui l’aide à prendre des décisions jusqu’à sa mort en 1820.
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<html><body><p><span class="text-highlight--tertiary">George Washington </span>est le fils d'une riche famille de propriétaires de <span class="text-highlight--secondary">Virginie</span>. Adolescent, il était déjà à la tête du domaine familial. Engagé dans l’armée britannique, il combat l’armée française avant de devenir officier puis <span class="text-highlight--secondary">colonel</span>. Il a pris part de manière assez active à la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/la-vie-dans-la-province-de-quebec-1760-1791-h1156">guerre de Sept Ans</a>, toujours au sein de l’armée britannique. Après la guerre, il acquiert une plantation de tabac sur laquelle il possède de nombreux esclaves. Il est élu <span class="text-highlight--secondary">député de la Virginie</span> et se rend au Congrès de Philadelphie, où il prend part à l’insurrection contre le gouvernement de Londres.</p>
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Il reprend le service militaire au cours de la guerre d’Indépendance pour laquelle il est nommé <span class="text-highlight--secondary">commandant en chef des troupes insurgées</span>. Il ne se révèle pas être un très bon stratège et doit composer avec des troupes indisciplinées et un manque d’équipement. Ses troupes résistent pourtant jusqu’à la <span class="text-highlight--secondary">victoire de Yorktown</span> obtenue grâce à l’aide des Français. À la fin de la guerre, il préside la Convention qui doit créer la Constitution pour ensuite être élu <span class="text-highlight--secondary">président des États-Unis</span>. Sa politique aride favorise l’économie et le pouvoir de l’État central.</p>
</body></html>
George Washington
Le premier président des États-Unis fait deux mandats au pouvoir avant de se retirer volontairement de la vie politique. Il reprend les armes une dernière fois lorsque les Français menacent d’attaquer avant de mourir en pleine gloire en 1791. Dans l’année qui suit sa mort, on donne le nom de Washington à la nouvelle capitale des États-Unis.
Fils d’un fermier, John Adams a étudié à Harvard avant de s’établir définitivement à Boston. Après le massacre de Boston, il est élu député du Massachusetts. Entre 1774 et 1778, il est membre du Congrès national.
John Adams
Il soutient la séparation des Treize colonies et de la Grande-Bretagne et se porte comme le défenseur de la marine américaine. Nommé au comité de rédaction de la Déclaration d’indépendance américaine, Adams est ensuite nommé pour négocier les droits de pêche avec la Grande-Bretagne.
En 1785, il est l’ambassadeur des États-Unis en Grande-Bretagne. Il se fait toutefois peu apprécier pas certains pour ses idées radicales. Adams défend en effet l’idée selon laquelle les riches et les bien-nés doivent recevoir une place à l’assemblée nationale. C’est pour cette raison qu’il ne réussit pas à être élu comme président. En 1796, il est finalement élu comme président des États-Unis. Il se représente aux élections en 1800 où il est défait. Il se retire de la vie politique jusqu’à sa mort en 1826. C’est à John Adams que l'on doit la création d'une première marine de guerre américaine.
Thomas Jefferson a eu une vie bien remplie. En effet, il a été politicien, avocat, philosophe, naturaliste, bibliothécaire et agriculteur. Son père était un riche propriétaire terrien. Très tôt, il reçoit une éducation raffinée.
Thomas Jefferson
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<html><body><p>En <span class="text-highlight--primary">1776</span>, <span class="text-highlight--tertiary">Jefferson </span>devient membre du Congrès et il est l’une des personnes choisies pour rédiger la <span class="text-highlight--secondary">Déclaration d’indépendance américaine</span>. Pendant ces réunions, il s’oppose fortement au pouvoir de la Grande-Bretagne et du roi. <span class="text-highlight--secondary">Jefferson considère également que tous les hommes naissent libres et égaux.</span> Le gouvernement d’un pays n’est pas le maître du peuple, mais bien son serviteur. Grâce à ses idées politiques, Jefferson est élu <span class="text-highlight--secondary">député de la Virginie</span>.<br>
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Il quitte les États-Unis pour aller en France en tant qu’ambassadeur. Là-bas, il négocie plusieurs traités commerciaux et il se tient au courant des progrès scientifiques. Il assiste aux débuts de la <a href="/fr/eleves/bv/histoire/revolution-francaise-notions-avancees-h1075">Révolution française</a>, mais sans jamais intervenir. En <span class="text-highlight--primary">1790</span>, il retourne aux États-Unis et devient le <span class="text-highlight--secondary">secrétaire d’État</span> de <span class="text-highlight--tertiary">George Washington</span>.</p>
<p>Après avoir <span class="text-highlight--secondary">fondé le parti républicain</span> en <span class="text-highlight--primary">1793</span>, il se présente aux élections présidentielles de <span class="text-highlight--primary">1796</span>, mais c’est <span class="text-highlight--tertiary">John Adams </span>qui l’emporte. Pendant le mandat de ce dernier, Jefferson se consacre à la philosophie et à la science. Ce n’est qu’en <span class="text-highlight--primary">1800 </span>qu’il se représente aux élections. Cette fois, c’est lui qui l’emporte. Il devient donc<span class="text-highlight--secondary"> le troisième président des États-Unis</span>. Il tiendra ce poste au cours de deux mandats pendant lesquels il rachète la Louisiane.<br>
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Après ses mandats à la présidence, il se retire en Virginie où il organise des collectes de livres avant de fonder l’université de Virginie. Il meurt en <span class="text-highlight--primary">1826</span>.</p>
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Benjamin Franklin est le fils d’un artisan de Boston. Assez jeune, il reprend l’atelier d’imprimerie de son demi-frère où il mettra en valeur ses idées philosophiques sur la liberté de pensée, la liberté du peuple, la liberté d’opinion.
Benjamin Franklin
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<html><body><p>Il quitte Boston pour s’installer à <span class="text-highlight--secondary">Philadelphie</span>. C’est dans cette ville qu’il deviendra journaliste et imprimeur du quotidien le plus lu en Amérique. Pendant ce temps, il fonde la première bibliothèque publique du pays, la première compagnie de pompiers, il améliore la police locale, il construit un hôpital et participe à la fondation d’une université. Il apprend également plusieurs langues et effectue plusieurs travaux sur l’électricité.<br>
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Sur le plan politique, il se range assez tôt dans le clan <span class="text-highlight--secondary">en faveur de l’indépendance</span>. En <span class="text-highlight--primary">1776</span>, c’est <span class="text-highlight--tertiary">Benjamin Franklin </span>qui dirige la Convention constitutionnelle de Philadelphie et il est l’un des rédacteurs de la <span class="text-highlight--secondary">Déclaration d’indépendance</span>. En <span class="text-highlight--primary">octobre 1776</span>, il est envoyé en France pour entreprendre une carrière diplomatique. Franklin est vu là-bas comme l’incarnation des idées des <a href="/fr/eleves/bv/histoire/le-18e-siecle-siecle-des-lumieres-notions-av-h1073">Lumières</a>, c’est pourquoi il se lie d’amitié avec <a href="/fr/eleves/bv/histoire/les-philosophes-des-lumieres-notions-avancees-h1301#voltaire">Voltaire</a>.<br>
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C’est également <span class="text-highlight--tertiary">Franklin </span>qui est l’ambassadeur des États-Unis au moment où la France signe l’accord avec les États-Unis. De plus, <span class="text-highlight--secondary">le traité de paix</span>, signé en <span class="text-highlight--primary">1783</span>, a été rédigé par Benjamin Franklin. À son retour aux États-Unis, il est élu <span class="text-highlight--secondary">président de l’État de Pennsylvanie</span>. <span class="text-highlight--secondary">Il défend ardemment l’abolition de l’esclavage et participe à la rédaction de la </span> <span class="text-highlight--secondary">Constitution américaine</span>. Il meurt en <span class="text-highlight--primary">1790</span>.</p>
</body></html>