Le rapport de laboratoire est un document écrit qui présente un résumé de la démarche expérimentale et les résultats obtenus.
Bien que le contenu d’un rapport de laboratoire respecte une structure générale, il peut varier en fonction de ton niveau scolaire, des exigences de ton enseignant ou de ton enseignante et du type de laboratoire réalisé. Donc assure-toi de respecter les consignes demandées pour la remise de ton rapport de laboratoire.
La conclusion
Lors de la rédaction du rapport de laboratoire, il faut porter une attention particulière à la présentation du texte. Il y a différentes possibilités selon les consignes données par l’enseignant(e). Voici quelques pistes de réflexion pour s’assurer de ne rien oublier.
La couleur, la taille et la police du texte
Si le rapport de laboratoire est écrit à la main, il faut penser au choix du crayon à utiliser. Par exemple, est-ce qu’il peut être rédigé au crayon de plomb ou à l’encre de couleur bleue?
Si le rapport de laboratoire est rédigé au traitement de texte, il faut penser au choix de la police de caractère, à sa taille et à sa couleur. Souvent, il est demandé de le rédiger au moyen de la police Times New Roman en sélectionnant une taille de 12 points et la couleur noire.
L’alignement du texte et les interlignes
Généralement, le texte d’un rapport de laboratoire rédigé au traitement de texte doit être justifié, c’est-à-dire que la largeur des paragraphes doit être fixe. De plus, il faut vérifier si le rapport doit être rédigé à interligne simple ou double. Habituellement, si la saisie du texte se fait au traitement de texte, la consigne est de sélectionner l’interligne 1,5.
La pagination
Si les pages du rapport de laboratoire doivent être numérotées, il faut respecter les règles de pagination demandées par l’enseignant(e).
Un rapport de laboratoire doit être objectif, c’est-à-dire qu’il ne doit pas contenir de jugement personnel. Ainsi, on ne doit pas pouvoir deviner les impressions du rédacteur quand on le lit.
Pour ce faire, un rapport de laboratoire est préférablement rédigé à la troisième personne. Il est ainsi recommandé d’éviter les pronoms je et nous. De plus, bien que le pronom on soit à la troisième personne, il est préférable de l’éviter s’il remplace les personnes qui rédigent le rapport.
| Formules à privilégier | Formules à éviter |
|---|---|
|
Les résultats obtenus sont […]. Cet exemple est à privilégier, car le sujet est à la troisième personne du pluriel. |
J’ai obtenu les résultats […]. Ces exemples sont à éviter, car les pronoms J’, Nous et On remplacent la ou les personnes qui rédigent le rapport. |
|
On détermine le volume en soustrayant [...]. Ces exemples sont à privilégier, car les pronoms On et Il ne remplacent pas les personnes qui rédigent le rapport. Ils ne désignent pas une personne en particulier. |
Je détermine le volume en soustrayant [...]. Cet exemple est à éviter, car les pronoms Je et Nous remplacent la ou les personnes qui rédigent le rapport. |
De plus, le vocabulaire connoté (qui exprime un jugement) est à éviter. C’est le vocabulaire dénoté (neutre) qui est à privilégier.
| Formule à privilégier | Formules à éviter |
|---|---|
|
La valeur de la masse de la substance 1 est de 2 kg. Ces exemples sont à privilégier, car ils sont objectifs. Ils n’expriment pas de jugement. |
La valeur de la masse de la substance 1 est énorme. Cet exemple est à éviter, car on perçoit un jugement de la part des personnes qui rédigent le rapport. |
Il faut éviter l’utilisation du mot trouver. Il peut toujours être remplacé par des mots plus précis comme mesurer, calculer, déterminer, etc.
Par exemple, plutôt que d’écrire « But : Trouver le point d’ébullition de l’eau. », on devrait écrire « But : Déterminer le point d’ébullition de l’eau. » ou plutôt que d’écrire « Trouver la température de l’eau. », on devrait écrire « Mesurer la température de l’eau. »
La page de présentation est la page couverture du rapport de laboratoire. Elle comprend généralement les éléments suivants.
-
Ton nom et celui de tes coéquipiers(-ères), s’il y a lieu, en ordre alphabétique
-
Ton numéro de groupe
-
Le titre du rapport de laboratoire
-
La mention « Travail présenté à […] » ou « Rapport de laboratoire présenté à […] », suivie du nom de ton enseignant(e)
-
Ton niveau scolaire et la matière
-
Le nom de ton école
-
La date de remise du rapport
La mise en page peut varier selon les normes en vigueur dans ton école. On peut exiger que certaines informations soient en majuscules, en italique, en gras, centrées, alignées à droite, etc. Il est important de s’assurer de respecter les exigences qui sont demandées.
L’introduction est la première section du rapport de laboratoire. Elle contient le but, le cadre théorique et l'hypothèse. On y retrouve aussi parfois la mise en contexte de l’expérience, qui est généralement fournie par l’enseignant. Elle est alors incluse au tout début du rapport, soit avant le but.
Le but est un énoncé qui permet d’expliquer ce qui doit être accompli dans le laboratoire.
Il doit commencer par un verbe conjugué à l’infinitif et est généralement rédigé en une seule phrase.
But : Déterminer l’effet de la diminution de température, de 20 °C à -10 °C, sur l’état de l’eau.
But : Déterminer la relation entre la différence de potentiel aux bornes d’une résistance et l’intensité du courant qui la traverse.
Le cadre théorique est l’endroit où on rassemble les concepts utiles pour la réalisation du laboratoire. Autrement dit, il s’agit des informations qu’il faut connaitre pour être en mesure de faire l’expérience et ultimement de répondre au but. On s’en sert comme référence tout au long du laboratoire. Il doit être rédigé avec des phrases complètes.
Selon le niveau et ce qui est demandé, on peut y inclure des formules, des valeurs de référence, les variables indépendante et dépendante, des unités de mesure.
Dans un laboratoire dont le but est de déterminer l’effet de la diminution de température de 20 °C à -10 °C sur l’état de l’eau, le cadre théorique serait le suivant.
Le point de solidification de l’eau est à 0 °C. Lorsque la température de l’eau est en dessous de 0 °C, l’eau est sous forme solide. Lorsque la température de l’eau est au-dessus de 0 °C, l’eau est sous forme liquide.
Dans un laboratoire dont le but est d’identifier le caractère acide ou basique d’une solution, le cadre théorique serait le suivant.
Le bleu de bromothymol se colore en jaune lorsque le pH se situe entre 1 et 6, il se colore en vert lorsque le pH se situe entre 6 et 7,5 et il se colore en bleu lorsque le pH se stiue entre 7,5 et 14.
Une substance dont le pH est plus petit que 7 est acide. Une substance dont le pH est plus grand que 7 est basique.
L’hypothèse est une proposition de réponse au but. Comme l’expérience n’a pas encore été faite, il est normal de ne pas connaitre la réponse avec certitude. C’est une supposition qu’on fait en s’appuyant sur des observations, sur ce qu’on connait déjà ou sur le cadre théorique. Il faut être capable de la justifier.
Dans un laboratoire dont le but est de déterminer le matériau le plus isolant entre la laine, le plastique et le papier d’aluminium, l’hypothèse pourrait être la suivante.
La laine devrait être le matériau le plus isolant parce qu’elle est le matériau le plus poreux.
Dans un laboratoire dont le but est de déterminer si la masse est conservée lors d’une réaction chimique, l’hypothèse pourrait être la suivante.
La masse des réactifs devrait être égale à celle des produits parce que dans une réaction chimique, les atomes se réorganisent pour former de nouvelles substances, mais le nombre d’atomes est conservé.
Le développement est la section principale du rapport de laboratoire. Elle contient le matériel, les manipulations, les résultats et la discussion.
Le matériel à utiliser pour réaliser l’expérience est présenté sous forme de liste à une ou plusieurs colonnes. On doit y inclure les instruments et les substances utilisées. S’il y a lieu, il faut préciser la quantité et la capacité des instruments, de même que la concentration des substances utilisées. Le matériel de sécurité y est parfois inclus.
Au besoin, tu peux consulter la fiche sur le matériel de laboratoire pour avoir les photos et les noms des instruments, des contenants et du matériel de sécurité.
Il n'est pas nécessaire de nommer le matériel utilisé lors de l'écriture du rapport de laboratoire, comme un crayon ou une gomme à effacer, ou encore le matériel pour ranger et nettoyer, car ces éléments n'ont pas été utilisés durant le laboratoire. Une personne qui voudrait reproduire l'expérience n'aurait pas besoin de ce matériel pour refaire les manipulations.
La liste du matériel pour une expérience où on mesure le point d’ébullition de l’eau serait la suivante.
-
1 plaque chauffante
-
1 support universel
-
1 pince à thermomètre
-
1 thermomètre
-
1 bécher de 500 mL
-
1 pince à bécher
-
1 flacon laveur
-
Eau distillée
La liste du matériel pour une expérience où on fait la neutralisation acidobasique d’une solution de HCl à l’aide d’une solution de NaOH serait la suivante.
-
1 cylindre gradué de 100 mL
-
1 burette de 50 mL
-
1 support à burette
-
1 support universel
-
1 erlenmeyer de 125 mL
-
1 bécher de 500 mL
-
Solution de HCl de concentration inconnue
-
Solution de NaOH concentrée à 1 mol/L
-
Bleu de bromothymol
Les manipulations sont les actions à faire pour réaliser l’expérience. L’ensemble des manipulations est aussi appelé protocole. Les manipulations doivent être complètes et précises pour permettre à n’importe qui de refaire exactement la même expérience. On doit y préciser entre autres les quantités de substances et les capacités des contenants.
Les manipulations doivent être numérotées et présentées dans l’ordre dans lequel elles seront exécutées. De plus, elles doivent commencer par un verbe conjugué à l’infinitif. Dans le cas où plusieurs étapes doivent être répétées, on précise le numéro des étapes à répéter : « Répéter les étapes X à Y ».
Les manipulations de base telles que « Mettre les lunettes de sécurité » ou « Ranger le matériel » ne doivent pas être renseignées. Seulement les manipulations spécifiques à l’expérience doivent être incluses.
Dans un laboratoire où on doit mesurer la masse de différents solides granuleux, les manipulations seraient les suivantes.
-
Peser la nacelle de pesée à l’aide de la balance et noter la masse.
-
Mettre le solide A à peser dans la nacelle.
-
Placer la nacelle contenant le solide A sur le plateau de la balance.
-
Peser la nacelle et le solide A et noter la masse.
-
Répéter les étapes 2 à 4 avec les solides B, C et D.
Le schéma du montage
Lorsqu’il y a un montage à réaliser dans les manipulations, il faut présenter le schéma de ce montage. Le schéma doit être clair et les parties représentées doivent être identifiées à l’aide de leur nom ou de leur symbole pour permettre à n’importe qui de refaire exactement la même expérience.
Généralement, on insère le schéma du montage à la suite de l’étape des manipulations qui en fait mention ou à la toute fin des manipulations. Le schéma doit être numéroté et porter un titre.
Pour savoir comment faire un schéma scientifique, consulte la fiche suivante.
Dans un laboratoire où on sépare les pigments de feuilles d’épinard à partir d’un mélange d’épinards et d’alcool isopropylique, le schéma du montage pourrait être le suivant.
Manipulations
-
Réaliser le montage suivant (schéma no 1) en fixant la bande de papier filtre au crayon avec un ruban adhésif.
Les résultats sont les mesures et les observations recueillies durant l'expérience. Ils sont généralement présentés sous forme de texte accompagné de dessins, de schémas, de tableaux, de graphiques et/ou d’exemples de calculs. Le contenu de cette section varie selon l’expérience effectuée et le type de résultats obtenus.
La présentation des résultats se fait en ordre logique. Par exemple, si on fait un graphique avec des données mesurées, on présente d’abord le tableau des données, suivi du graphique. Si on calcule des résultats à partir des données mesurées, on présente d’abord le tableau des données, suivi des exemples de calculs et du tableau des résultats.
Les dessins et les schémas scientifiques
Dans certains cas, les observations ne peuvent pas être écrites sous forme de valeurs numériques ou en mots simples. Il est parfois nécessaire de faire un dessin ou un schéma. C’est le cas d’un laboratoire où on fait des observations au microscope, par exemple. Les schémas et les dessins doivent être numérotés selon leur ordre d'apparition dans le rapport de laboratoire et ils doivent porter un titre.
Pour savoir comment faire un dessin ou un schéma scientifique, consulte la fiche suivante.
Les tableaux
Les tableaux sont utilisés pour présenter des observations, des mesures ou des résultats de façon ordonnée. On distingue deux types de tableaux : le tableau de données et le tableau des résultats. Le tableau de données est un tableau qui regroupe les données qui ont été observées ou mesurées directement dans le laboratoire. Le tableau de résultats, quant à lui, regroupe des résultats calculés ou déduits à partir des données recueillies en laboratoire.
Les tableaux de données et les tableaux de résultats doivent être numérotés selon leur ordre d'apparition dans le rapport de laboratoire et porter un titre représentatif de leur contenu.
Pour savoir comment faire un tableau de données ou de résultats, consulte la fiche suivante.
Secondaire 4 et 5
Selon les exigences de l’enseignant(e), il est possible qu’il soit demandé d’indiquer les incertitudes sur les valeurs mesurées dans les tableaux de résultats et de respecter le nombre de chiffres significatifs.
Les graphiques
Les graphiques permettent d’illustrer une relation entre deux variables. Les graphiques doivent être numérotés selon leur ordre d’apparition dans le rapport de laboratoire et porter un titre représentatif de leur contenu. Ils doivent être assez grands pour qu’on puisse bien voir leur contenu, mais assez petits pour entrer dans la page. Ils peuvent être faits à la main ou à l’aide d’un logiciel, selon les exigences.
Pour savoir comment faire un graphique, consulte la fiche suivante.
Secondaire 4 et 5
Selon les exigences de l’enseignant(e), il est possible qu’il soit demandé de respecter les chiffres significatifs ou encore de représenter l’incertitude de chaque variable autour des points dans le graphique.
Les exemples de calculs
Si des résultats ont été obtenus à l’aide de calculs, il faut démontrer ces calculs.
Si les calculs ne sont faits qu’une fois, on doit les présenter dans une section intitulée Calculs. On montre alors tous les calculs qui ont permis d’arriver aux résultats. Si les calculs sont faits plusieurs fois, mais avec des données différentes, on les présente dans une section intitulée Exemples de calculs. On montre alors un seul exemple de chaque type de calcul.
Pour présenter les calculs, il faut identifier ce qu’on calcule, les données et leurs unités, la formule à utiliser, la résolution et le résultat.
Secondaire 4 et 5
Selon les exigences de l’enseignant(e), il est possible qu’il soit demandé de respecter les chiffres significatifs ou encore de faire des calculs d’incertitude.
Dans un laboratoire où il faut mesurer le volume d’un solide par déplacement d’eau, le calcul à effectuer sera présenté de la façon suivante.
Calcul
Le volume du solide inconnu |(V_\text{solide})|
|\begin{align}V_\text{eau} &= 50\ \text{mL}\\V_\text{eau + solide}&= 68\ \text{mL}\\\\
V_\text{solide}&=V_\text{eau + solide}-V_\text{eau}\\V_\text{solide} &= 68\ \text{mL}-50\ \text{mL}\\V_\text{solide} &= 18\ \text{mL}\end{align}|
Dans un laboratoire où il faut calculer la masse volumique de différentes substances à partir de mesures de masse et de volume, le calcul à effectuer sera présenté avec les données de la substance 1.
Exemple de calcul
La masse volumique |(\rho)| de la substance 1
|\begin{align} m_1 &= 10\ \text{g}\\
V_1 &= 12\ \text{mL}\\\\
\rho_1 &= \dfrac{m_1}{V_1}\\\\
\rho_1 &= \dfrac{10\ \text{g}}{12\ \text{mL}}\\\\
\rho_1 &\approx 0{,}83\ \text{g/mL}
\end{align}|
La discussion, aussi appelée analyse, est la section la plus importante du laboratoire. On y explique les résultats importants permettant de répondre au but du laboratoire et on fait un retour sur la démarche expérimentale. Elle est présentée sous forme de texte suivi.
L’analyse des résultats
L’analyse des résultats est une section où on présente les résultats importants de l’expérience et on les explique en faisant des liens avec le cadre théorique. On peut comparer des valeurs obtenues entre elles ou comparer les valeurs obtenues avec des valeurs théoriques. On fait ressortir des ressemblances, des différences ou des tendances dans le but de répondre au but du laboratoire.
Dans un laboratoire où il faut déterminer le matériau le plus isolant, l’analyse pourrait être la suivante.
Les éprouvettes ont été plongées dans un bécher de glace pendant 2 minutes. L’eau dans l’éprouvette couverte de laine est passée de 20 °C à 17 °C, ce qui correspond à une diminution de 3 °C. L’eau dans l’éprouvette couverte de papier est passée de 20 °C à 12 °C, ce qui correspond à une diminution de 8 °C. L’eau dans l’éprouvette non couverte est passée de 20 °C à 9 °C, ce qui correspond à une diminution de 11 °C. Le matériau le plus isolant est donc la laine, puisque c’est celui qui a causé la plus petite baisse de température. Ce résultat s’explique par le fait que la laine est un matériau poreux qui contient une grande quantité d’air emprisonnée. En effet, l’air est un isolant thermique.
Les causes d’erreur et l’analyse de la démarche
Les causes d’erreur sont les raisons qui expliquent que les résultats ne sont pas parfaitement exacts. Elles peuvent être en lien avec la démarche, l’exécution d’une manipulation, le matériel, un facteur dans le local du laboratoire (luminosité, température, pression, etc.) ou une erreur humaine (temps de réaction), par exemple.
Les causes d’erreur retenues doivent être cohérentes avec le résultat obtenu. Par exemple, si le résultat obtenu est plus petit que la valeur théorique, la cause d’erreur doit expliquer un résultat plus petit.
Identifier les causes d’erreur permet ensuite de critiquer la démarche expérimentale suivie et de proposer des améliorations.
Voici des causes d’erreur possibles.
-
L’échantillon de substance est trop petit pour permettre une mesure précise de la masse.
-
L’écart entre les valeurs de deux graduations consécutives du cylindre gradué utilisé était trop grand pour permettre une mesure précise du volume de l’échantillon.
-
Le temps de réaction lors de l’arrêt du chronomètre occasionne des valeurs de temps trop grandes.
Voici des améliorations possibles à la démarche.
-
Utiliser un échantillon d’une plus grande quantité de substance permettrait une mesure de la masse plus précise.
-
Utiliser un cylindre gradué avec un écart plus petit entre les valeurs de deux graduations consécutives permettrait une mesure plus précise du volume de l’échantillon.
-
Utiliser un appareil à déclenchement automatique pour chronométrer le temps écoulé permettrait une mesure plus précise.
La conclusion est la dernière partie du rapport de laboratoire. Elle consiste en un résumé très simple du laboratoire. Elle sert à dire si le but a été atteint en rappelant les résultats importants. Elle contient généralement les points suivants.
-
Le retour sur le but
On rappelle le but du laboratoire et on y répond à l’aide des résultats importants. On confirme si le but a été atteint.
-
Le retour sur l’hypothèse
On rappelle l’hypothèse du laboratoire et on explique si l’hypothèse est confirmée ou non à l’aide des résultats importants.
-
L’ouverture
L’ouverture est la fin de la conclusion. Selon la nature du laboratoire et ce qui est demandé, l’ouverture peut prendre différentes formes. Il est possible de proposer une amélioration de la démarche pour diminuer les causes d’erreurs, de proposer une expérience pour pousser les recherches plus loin ou encore de proposer une application concrète des résultats obtenus (À quoi ça peut servir de connaitre ces résultats?).
Dans un laboratoire où il faut déterminer le point d’ébullition de l’eau, la conclusion pourrait être la suivante.
Le but du laboratoire était de déterminer le point d’ébullition de l’eau. Le résultat obtenu est de 99 °C. Le but est atteint. L’hypothèse était qu’il serait de 100 °C, soit la valeur théorique connue. Le résultat est près de la valeur théorique, donc l’hypothèse est confirmée. Par ailleurs, comme le point d’ébullition est une propriété caractéristique, connaitre celui de l’eau permet de déterminer si une substance inconnue est de l’eau en comparant son point d’ébullition avec celui de l’eau.
Si le rapport de laboratoire contient des données qui proviennent d’un ouvrage (livre, site Internet, article, etc.), il faut lister ces ouvrages dans la section Bibliographie, aussi appelée références, ou médiagraphie. Cette section se trouve à la suite du rapport.
Il existe plusieurs façons d’écrire des références. Il est également parfois nécessaire de faire des notes en bas de page. Assure-toi de respecter les exigences demandées.
Si on se réfère à un document trop lourd pour être inclus dans le rapport de laboratoire, on doit mettre ce document en annexe. Il peut s’agir d’un protocole fourni par l’enseignant(e), d’un ensemble de données théoriques, de graphiques, etc.
Tu participes à Expo-sciences et tu dois rédiger un rapport de laboratoire? Dans cette page, tu peux trouver des outils pour t’aider à le faire tels que le Guide de rédaction d’un rapport écrit.