Une figure d’analogie est une figure de style qui crée un rapprochement entre deux éléments pour en démontrer les ressemblances. Elle peut, entre autres, créer un effet poétique, fantastique ou humoristique.
Voici un tableau présentant les principales figures de style d’analogie.
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Figure d’analogie |
Exemple |
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La comparaison |
« En fait, j’ai seulement senti un vent chaud et violent, comme si un dragon, tout droit sorti de mes livres de légendes, me soufflait son haleine de feu au visage. » |
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La métaphore |
« L’amour c’est une forêt vierge |
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La personnification |
« Un lys long et pâle a froid aux pieds, la terre est trop humide. Les roses sont les pires, énervées par les abeilles […] Seuls les pissenlits n’ont rien à dire, trop heureux d’être en vie. » |
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L’allégorie |
« La mort peut apparaître |
Pour créer une figure d’analogie, il faut choisir deux éléments qu’on veut rapprocher pour en dégager une ou des ressemblances selon l’intention et l’effet recherchés.
Voici des questions à se poser qui peuvent aider à identifier les éléments à rapprocher pour créer une figure d’analogie pertinente.
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Quels sont les thèmes, les personnages, les lieux qu’on souhaite décrire?
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Sur quel aspect du texte veut-on attirer l’attention du lecteur ou de la lectrice?
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Dans quel type de texte cherche-t-on à intégrer cette figure de style (texte narratif, texte poétique, texte explicatif, texte argumentatif, etc.)?
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Quel type d’effet veut-on créer (poétique, fantastique, humoristique, etc.)?
On veut écrire un texte narratif dans lequel Anaëlle, le personnage principal, est une grande sportive et fait de la compétition de ski alpin depuis qu’elle est très jeune. Dans un des paragraphes, on veut décrire toute l’excitation que vit Anaëlle qui, après un accident qui l’a empêchée de pratiquer son sport pendant plusieurs mois, retourne enfin à la montagne pour dévaler une première pente. On veut y intégrer une figure de style d’analogie.
On répond alors aux questions précédentes pour s’aider à créer une figure de style pertinente selon son intention.
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On veut décrire Anaëlle, le personnage principal.
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On veut attirer l’attention sur l’excitation que vit le personnage principal.
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On écrit un texte narratif.
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On cherche à créer un effet poétique.
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Figure de style |
Exemple |
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La comparaison |
Anaëlle se tenait devant la pente enneigée comme une enfant devant une montagne de crème glacée à la vanille. Dans cette comparaison, on compare Anaëlle à une enfant devant une montagne de crème glacée à la vanille à l’aide du terme comparatif comme. L’élément qui les unit est l’excitation vécue. |
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La métaphore (secondaire 2) |
Anaëlle est une joyeuse tornade d’émotions sur la pente enneigée. Dans cette métaphore, on compare Anaëlle à une joyeuse tornade d’émotions sans terme comparatif. L’élément qui les unit est leur intensité. |
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La personnification (secondaire 3 et 4) |
Sur la pente enneigée, les skis d’Anaëlle trépignaient d’impatience. Dans cette personnification, on donne un comportement humain, le fait de trépigner d’impatience, à un objet, soit les skis d’Anaëlle. |
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Bouchard, C. (2019). Plutonium. Éditions du Boréal.
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Gill, M.-A. (2019). Chauffer le dehors. Éditions La peuplade.
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Fortier, D. (2018). Les villes de papier. Éditions Alto.
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Pellerin, F. (2009). La mort. [Enregistrement sonore]. Silence, Disques Tempête.